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L’opposante Nelly Ngabima bel et bien menacée d’emprisonnement en cas de retour au Gabon

L’opposante Nelly Ngabima bel et bien menacée d’emprisonnement en cas de retour au Gabon
L’opposante Nelly Ngabima bel et bien menacée d’emprisonnement en cas de retour au Gabon © 2024 D.R./Info241

L’opposante et activiste gabonaise Nelly Ngabima alias Princesse de Souba est bien sous le coup d’un emprisonnement en cas de retour au Gabon. Un ordre qui viendrait des plus hautes autorités.

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« Je pense qu’elle est déjà au courant qu’elle n’a pas le droit de mettre les pieds au Gabon », cet audio d’un cadre de L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des postes (ARCEP) est sans équivoque à propos de Nelly Ngabima alias Princesse de Souba. En effet, c’est en réaction à l’article publié par Info241 dimanche dernier sur la jeune femme particulièrement active sur les réseaux sociaux qu’un cadre de l’ARCEP a confirmé les menaces d’emprisonnement pour ses positions politiques qui pèsent sur l’opposante :  « elle, son article est déjà sorti ( …) J’espère qu’elle a la nationalité française, si elle n’a pas la nationalité française, une fois que son passeport expire et qu’elle voudra le refaire elle sera bloquée elle sera renvoyée ici au Gabon et c’est directement la prison »,  affirme le cadre de l’agence.

L’ARCEP pièce maîtresse du dispositif de surveillance ?

Cet audio, est également intéressant car il indique le rôle que L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) joue dans la surveillance des citoyens gênants pour le pouvoir en place au Gabon.  « C’est chez nous, dans notre pole, qu’on envoie des informations au services de renseignements et à partir de là ils envoient des agents vous prendre » , déclare l’employé de l’ARCEP qui explique à son interlocuteur qu’ils ont toutefois la possibilité de « bâcler » les renseignements pour que certaines personnes ne puissent pas être signalées aux services de renseignements gabonais moyennant finances bien entendu. Ce dispositif de surveillance des citoyens gabonais considérés comme gênants ou à surveiller interroge d’autant plus que l’agent est clair sur le commanditaire de cette pratique qu’il désigne sous le vocable de « grande maison ».

Une « grande maison » que l’on devine aisément…

@info241.com
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