Diaspora

Fête nationale 2015 : les associations gabonaises de l’est ont célébré le 17 août à Nancy (France)

Fête nationale 2015 : les associations gabonaises de l’est ont célébré le 17 août à Nancy (France)
Fête nationale 2015 : les associations gabonaises de l’est ont célébré le 17 août à Nancy (France) © 2015 D.R./Info241

Le Conseil des Gabonais de France (CGF) en partenariat avec les associations gabonaises de France notamment l’Amicale des Gabonais de Nancy et Bana Ba Gabon de Metz ont organisé la 2e édition de l’événement « Le Gabon notre Histoire » qui a permis à la diaspora de célébrer le 55e anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté.

Moov Africa

Après l’édition Gironde 2014 à Bordeaux, le CGF, qui selon le bureau a procédé à un appel à projet ayant permis de confier l’organisation à l’Amicale des Gabonais de Nancy en partenariat avec les associations gabonaises de Strasbourg (Cercle des Gabonais de Strasbourg), de Metz et la Moselle (Bana Ba Gabon). Ainsi, la deuxième édition a donc été estampillée « Lorraine 2015 ».

L’événement s’est déroulé sur 4 jours, du 14 au 17 Août 2015. Un programme riche qui a été ouvert par une présentation des missions du CGF faite par le président, Istovant Nkoghe et quelques membres du bureau du Conseil des Gabonais de France. Toutes les questions relatives au quotidien des citoyens gabonais vivants en terre française, mais également sur le management décrié de certains présidents d’associations ont été passées en revue.

Une vue des membres qui composent le bureau directeur du CGF

Lors de cet entretien avec les compatriotes gabonais qui ont pris d’assaut l’hôtel de ville Nancy, non loin de la célèbre place Stanislas, il s’est agit aussi pour M. Nkoghe d’éclairer l’assistance sur le bilan et les actions posés à mi-parcours depuis l’accession à la présidence de cette structure présumée fédératrice. Cette dernière souffre d’une image ternie ayant été longtemps accaparée par la jeune garde du PDG (parti au pouvoir depuis 1967). Se prévalant d’être l’une des passerelles d’accession à des postes juteux politiques et administratifs au Gabon.

D’ailleurs, à ce sujet, dans la phase question-réponse, les intervenants n’ont pas raté l’occasion de s’exprimer sur les amalgames décelés et sur la politisation connue de cette structure dite apolitique. En suggérant plusieurs idées de transparence, de projets et de solutions qui permettraient au CGF de redorer son blason et de réaliser pleinement ses missions et ses nobles objectifs.

A l’image d’autres structures ouest-africaines comme le conseil des Maliens, des Sénégalais de France...véritables lobbys d’intégration. Et d’excellence dans le réseautage, la mise en synergie d’actions salutaires liées aux domaines professionnels, d’entreprise, de la formation et du développent économique pour leurs pays respectifs.

Stand de l’association SACRI luttant contre les crimes rituels au Gabon

Parmi les activités qui ont été organisées, il y a eu entres autres des conférences sur le livre gabonais, avec la présentation du recueil des nouvelles du jeune écrivain gabonais, Kevin Maganga intitulé "Aujourd’hui avant demain où je mourrai" édité env avril 2015 à Paris aux Editions du Panthéon. En brossant un panorama de la littérature gabonaise, les doctorants chercheurs, Hance Wilfried Otata, Laude Ngadi Maïssa et Rostano Éloge Mombo Nziengui ont procédé à une lecture critique de l’œuvre susmentionnée.

Mais aussi, des rencontres et visites de la ville organisatrice (Nancy), un pique-nique de la fraternité. Et un tournoi sportif avec des équipes gabonaises venues de toute la France. En sus, des expositions sur l’art culturel gabonais qui ont été couronnées par une soirée de gala des Gabonais de France avec des artistes gabonais en prime time, dont Sima Mboula, Isaac John, Joël ex sociétaire du célébrissime groupe Vibration.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article