Drone malien abattu : Bamako traine l’Algérie devant la Cour internationale de Justice


Le Mali a annoncé ce jeudi 4 septembre avoir saisi la Cour internationale de Justice (CIJ) contre l’Algérie, qu’il accuse d’avoir détruit l’un de ses drones de reconnaissance dans la nuit du 31 mars au 1er avril dernier. Selon Bamako, l’appareil, immatriculé TZ-98D, évoluait dans la zone de Tinzawatène, région de Kidal, à l’intérieur du territoire national, lorsqu’il a été abattu par l’armée algérienne.
Dans son communiqué, le gouvernement de Transition qualifie cet acte d’« agression » et d’« hostilité », en violation de la Charte des Nations unies et des instruments juridiques de l’Union africaine. Bamako affirme que cette destruction visait à entraver ses opérations contre les groupes armés terroristes actifs dans le Nord du pays.
Le Mali reproche en outre à Alger de n’avoir apporté aucune preuve crédible d’une violation de son espace aérien et l’accuse d’entretenir une « collusion malsaine » avec certains groupes terroristes du Sahel. Par cette démarche, les autorités maliennes veulent contraindre l’Algérie à répondre de ses actes et appellent les États qu’elles accusent d’être « parrains et exportateurs du terrorisme » à cesser tout soutien aux mouvements armés.
