Le ministère gabonais de l’Intérieur annonce réviser la liste électorale « dans quelques jours »
Les autorités gabonaises songent plus que jamais à procéder enfin à la révision de la liste électorale en vue des futures législatives attendues depuis décembre 2016. C’est ce qu’indique un spot vidéo émanant des services du ministère de l’Intérieur, diffusé depuis hier soir. Bien qu’aucune date ne soit avancée dans ce message vidéo, les autorités ministérielles rappellent que cette opération tant attendue devrait avoir lieu « dans quelques jours », sans plus !
Le ministère de l’Intérieur va incessamment procéder à la révision de la liste électorale ayant servie dernièrement lors de la présidentielle controversée d’août 2016. L’opération pourtant dite « annuelle » dans ce sport, est réalisée qu’à la totale discrétion du ministère de l’Intérieur. Ce, en totale violation de l’article 37 du Code électoral qui fixe le cadre de cette opération comme devant se dérouler tous les ans entre 1er janvier et le 31 mars, que l’on soit en année électorale ou pas.
Le spot du ministère de l’Intérieur annonçant la future opération de revision
Selon le spot ministériel, l’opération de révision annuelle ne concernera que les gabonais des deux sexes de 18 ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques. Il s’agit ainsi des personnes ne s’étant jamais inscrites sur une liste électorale, celles ayant eu 18 ans après la dernière révision électorale qui s’est déroulée du 30 octobre au 13 décembre 2015. Mais aussi les citoyens qui ont changé de résidence depuis la dernière présidentielle. Et enfin, les citoyens désirant changer de bureau de vote pour des raisons professionnelles, du fait du nouveau redécoupage électoral ou par volonté personnelle.
Les personnes concernées devront donc se rendre en mairie, en préfecture et sous-préfecture de leur lieu de résidence ou de leur circonscription électorale notamment aussi dans les cantons. Cette révision de la liste électorale est l’une des étapes préliminaires à la tenue des législatives longtemps repoussées par les autorités gabonaises avec le soutien de la Cour constitutionnelle.
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