Akanda : Un duo de malfrats qui opérait en plein jour, arrêté par la police gabonaise
Deux présumés bandits de grand chemin dont les identités n’ont pas été rendues publiques, sont depuis ce vendredi 19 mai entre les mains de la police judiciaire de Libreville. Âgés entre 20 et 30 ans, ils sont poursuivis pour vol aggravé, vol en bande organisée et récidive. Ils ont été présentés devant un juge d’instruction qui va ensuite décider de les placer sous mandat d’arrêt. Une partie du butin a heureusement pu être récupéré.
Cela faisait plusieurs semaines que les éléments de l’État major des polices d’investigation judiciaires (EMPEIJ) les recherchaient dans plusieurs communes de l’Estuaire et sa périphérie. Deux présumés voleurs ont été présentés à la presse hier. Ils sont poursuivis pour plusieurs cas de vols perpétrés à la hauteur du quartier Angondjè dans le 1er arrondissement d’Akanda. Selon des sources concordantes, les mis en cause profitaient de l’absence de leurs victimes dans leur domicile pour se servir convenablement.
Les malfrats et une partie de leur butin
Ce sont ainsi principalement des téléphones, des appareils électroniques, des bijoux et autres biens qui ont été subtilisés. Les auteurs ont reconnu les faits et ont été remis entre les mains de la justice. « Quand je finis de faire mes activités en sortant, je me balade de gauche à droite histoire de voir où je peux voler dans des maisons laissées ouvertes. C’est ce qui me permet d’accéder », a dit le chef de gang. L’ensemble du matériel utilisé pour leur multiple forfaiture a été saisi et l’exploitation du fichier des OPJ a permis aux enquêteurs de démontrer que les auteurs n’en étaient pas à leur coup d’essai.
En effet, ceux-ci seraient très connus des services de renseignement pour d’autres méfaits similaires survenus à divers endroits des mois auparavant. Le cerveau de la bande a avoué les faits avant de « vendre la mèche pour que tout le monde paye ». Ces derniers opéraient avec maestria dans les quartiers de la commune d’Akanda. Ils sont accusés de vol aggravé dans plusieurs domiciles. Considérés comme des récidivistes, ils sont connus comme de semeurs de trouble.
« La PJ a l’habitude de m’arrêter. J’ai tout programmé avec mes grands frères. J’ai tout dit aux agents et il faut que tout le monde paye. Si Dieu a décidé que je sois là, c’est pour que je paye mes pêchers. Je ne faisais plus ça mais j’avais encore des antécédents avec la PJ », conclut-il. Leur arrestation fait suite à plus d’une dizaine de plaintes déposées par les victimes aux enquêteurs. Lors de leur saisie, une petite quantité de stupéfiants a été retrouvée. Comme le précise le parquet de Libreville, les auteurs des faits se concentraient sur des maisons où la surveillance était limitée particulièrement et vide en journée.
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