Portrait

Jane Harrington Anyentyuwé, l’une des premières féministes gabonaises

Jane Harrington Anyentyuwé, l’une des premières féministes gabonaises
Jane Harrington Anyentyuwé, l’une des premières féministes gabonaises © 2022 D.R./Info241

Bien que les faits ne soient pas tous documentés à l’heure où ses lignes sont élaborées, l’histoire profonde du Gabon coloniale et précoloniale ne met pas quantitativement en exergue, le parcours des femmes qui ont été des actrices importantes de leur destinée et de celles de leurs consœurs. Une seule parmi toutes ses dames a imprégné de façon colossale un engagement significatif pour la condition de la gent féminine en général et de la femme noire en particulier à tel point que son noble combat soit reconnu et éterniser dans la mémoire de l’humanité par le biais d’institutions internationales à telle que l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture.

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Ce ne serait point s’inscrire en faux que de dire que Jane Harrington Anyentyuwé (1858-1903), étant donné que c’est d’elle qu’il s’agit, a de son vivant construit sa légende en menant une lutte pour la postérité féminine. A l’heure d’actions féministes de grande ampleur à l’instar du mouvement « Me Too » né aux Etats-Unis ou encore de « Balance ton porc » en Hexagone, Anyentyuwé se gargariserait de la réussite fructueuse d’une cause qu’elle mena à une époque au cours de laquelle la femme ne possédait quasiment aucun droit seulement des devoirs. Le plus souvent envers les hommes dont beaucoup se servaient de la « chair » féminine pour assouvir leur creux bestial et insatiable de sexe. « Les traces du passé ne s’estompent point en dépit du temps qui semble raviner », c’est bien là un exemple d’aphorisme qui synthétise la bataille féministe d’Anyentyuwé.

 Présentation générale

Jane Harrington Anyentyuwé est née vers 1858 au royaume Olamba précisément au village Glass. Son père, Sonie Harrington, était un personnage central de l’activité commercial de cette époque. Il était originaire de la communauté ethnolinguistique Ngwémyènè tout comme sa génitrice Sonie Harrington travaillait étroitement avec des sociétés anglo-saxonnes et il reçut une éducation britannique d’où son nom de baptême qu’il portait fièrement. Ses parents étaient instruits et d’ethnie Mpongwè.

Anyentyuwé, le docteur Robert Nassau et leurs filles Ida et Marie Brunette

Elle avait pour sœur une dénommée Ndjivo Azizet. Souvent en voyage en raison de son travail, sieur Harrington les confiait à une missionnaire évangélique américaine du nom de Lucina Dunham Bushnell. Elle les morigéna et les considéra comme ses propres filles. C’est d’ailleurs le père de Anyentyuwé qui lui baptisa du prénom de Jane. Les gens s’habituèrent à l’appeler « Fado » qui était à la base le nom qu’elle avait donné à son animal de compagnie qui partagea sa tendre enfance.

 Enseignement

Anyentyuwé et sa sœur ont toutes les deux fréquenté l’école des filles de la mission protestante presbytérienne nord-américaine de Baraka. Avec le décès de leur père vers en 1971, elles élièrent domicile à Baraka. Leur maman avait été arrachée à leur affection quand Anyentyuwé était bien plus jeune. Cette dernière eut beaucoup de mal à éloigner l’ardue chagrin qui la remplissait suite à la disparition de Monsieur Harrington. Il faut dire que de toute sa progéniture, elle était de loin la plus aimée. Elle confiera plus tard à ses proches à savoir Dr Nassau et Lucina Bushnell (qu’elle appelait tendrement « mère ») que sa moralité irréprochable et son intégrité étaient le véritable patrimoine que son défunt père lui avait léguer tout en lui faisant promettre qu’elle s’installerait définitivement à Baraka au cas où il lui arrivait malheur.

L’éducation et l’enseignement d’Anyentyuwé relevèrent, dès ses 13 ans, de la responsabilité de « Mama Bushnell » qui en prit grand soin ; elle se plaisait a appelé Anyentyuwé « Janie ». Anyentyuwé devint une jeune femme très « évolué » bénéficiant de l’apprentissage de bien plus de disciplines que beaucoup d’autres : mathématiques, anatomie, philosophie, études bibliques, langue anglaise, sociologie, arts... Elle est d’autant plus résolue à apprendre la médecine pour venir en aide à ses confrères vivant dans des villages éloignés de Libreville afin de trouver cure à leurs nombreuses et dérangeantes pathologies.

 Carrière pédagogique et âpres épreuves

Alors qu’elle n’a que de 22 ans d’existence sur la terre des hommes, Anyentyuwé commence à dispenser les cours à l’école de la mission. En contrepartie de son travail, l’institution missionnaire lui verse une rémunération, assez faible pour être soulignée, et elle bénéficie aussi de repas journaliers. Fière de son ascension sociale, elle se tue à la tâche et est couverte d’éloges de la part de ses apprenants mais aussi de certains responsables religieux de la mission. Près d’un an plus, son rêve se transforme en cauchemar quand elle se fait expulsée de Baraka. En effet, en ces temps lointains, grand nombre de filles « Mpongwè » de confession chrétienne avaient des relations intimes avec des occidentaux et plus particulièrement des européens travaillant dans le commerce ou encore dans la marine marchande française durant la décennie 1870-1880.

Ces derniers étaient des adeptes des explorations et des découvertes côtières. Depuis sa tendre enfance à la mission de « Baraka », Anyentyuwé s’était évertuer à respecter les préceptes de chasteté et de bonne conduite comme enseignés dans les Saintes Ecritures et par son géniteur. Mais plusieurs missionnaires pensaient, à tort très clairement, qu’elle avait des relations affectives et/ou sexuelles avec certains hommes du fait de sa gentillesse et de sa proximité avec les hommes de la mission et du village. Elle fut violée par deux missionnaires de Baraka dont un missionnaire africain marié travaillant à Baraka. Mais après avoir dénoncé ses bourreaux, elle fut prise pour menteuse et fut bannie de la mission vers 1882.

Malheureusement pour elle, Anyentyuwé tomba enceinte au moment de l’abus sexuel dont elle fut victime. Elle essaya de convaincre les responsables de la mission de Baraka notamment le pasteur principal, un certain révérend Walker, mais seul « Ma Bushnel » l’a crue et regrettée langoureusement ses malheurs tout en pleurant son départ. Elle déambula au Port de Libreville, ne sachant où aller. Elle mit au monde une petite fille du nom de « Iga » au mois d’août de la même année. Ce fut sa seule et dernière conception. Pour subvenir à ses besoins et ceux de son enfant, elle n’eut d’autres choix que de pratiquer plus vieux métier du monde. Elle s’offrit à plusieurs reprises à des européens dont certains étaient de passage dans la région.

Elle était taxée de libertine et de fille aux mœurs abjectes car « Fado » ne réussit jamais à entretenir une relation saine et de bonne facture. Fatiguée des moqueries et des railleries dont elle est victime, Anyentyuwé prit le risque de braver « l’interdit » équatorial en allant s’installer dans la partie australe de l’établissement du Gabon avec son enfant. Sur place, elle arrive à trouver un emploi dans un établissement commercial vers 1887. Mais le propriétaire l’accusa plus tard de vol. Pour Janie, le plaignant n’a rien trouver d’autre que vilipender son nom car elle n’a pas voulu répondre positivement à ses avances.

 A la rescousse du Dr Nassau

Au moment du décès de la deuxième épouse de Robert Nassau en 1884, Marie Brunette Foster Nassau, l’enfant qu’elle mit au monde avant sa disparition n’était encore qu’un nourrisson. Elle portait les mêmes prénoms que sa mère. Le révérend promit à sa femme de garder la petite auprès de lui afin qu’elle ne puisse pas oublier l’existence de sa maman et l’affection de son père ; Nassau avait déjà fait l’erreur de confier ses deux autres garçons à des proches, ce qui les éloigna. Il décida alors de chercher une nourrice pour Marie-Brunette. Il ne put engager une gouvernante blanche sûrement en raison de l’emplacement de la maison située dans l’Ogôwè dans la compliquée région de Talagouga. Le climat et la forêt y étaient très craints surtout par les occidentaux non-explorateurs.

Puis, le Dr Nassau essaya d’engager en 1888 des indigènes mais elles ne montrèrent pas toutes rassurantes : une fille « Benga » assura la tâche un moment puis le travail de huit autres consœurs d’ethnie « Galoa/Galwa) qui la succédèrent était très loin d’être satisfaisant. De plus, sa sœur, Isabella Nassau, ne souhaitait guère prendre soin de lui et de la petite voulant juste se consacrer dans son œuvre missionnaire. C’est après ainsi qu’il s’obstina à convaincre la petite Anyentyuwé qu’il connaissait depuis l’âge de 4 ans au moment de son arrivée en Afrique et de son passage à Baraka. En juillet 1888, elle se rend dans l’ogôwè pour apporter son assistance au Dr Nassau qui a urgemment besoin de son soutien pour l’entretien de sa maison et la surveillance de sa fille.

Janie fut conseillée par le missionnaire américain Joseph Reading pour lequel sa sœur travaillait ; elle vivait depuis son départ de la mission avec un commerçant africain. Peu après, elle fit construire son habitation à proximité. C’est ainsi qu’elle deviendra la gouvernante de Marie Brunette durant près de trois ans soit de 1889 à 1891. Anyentyuwé s’occupa jalousement et admirativement de Marie Brunette. Elle devait pour cela jongler entre les caprices d’Iga et les besoins de Brunette. La fille du révérend considérait Anyentyuwé comme sa mère. Elle était clairement le seul visage maternel auquel elle s’habitua durant environ 24 mois et l’appelait tendrement « Ma Janie ».

Mais elle s’en sortit remarquablement bien. Au moment du premier congé du Dr Nassau en 1891, « Fado » et sa fille accompagna le révérend Hamill en Occident. Ils passèrent près de deux ans loin du Gabon. Comme il s’était promis de garder la petite jusqu’à ses sept ans, il la confia en Pennsylvanie à la bienveillance du pasteur presbytérien Franck Todd, un cousin de sa mère. De retour à Libreville, Anyentyuwé trouva un emploi dans un commerce de Libreville. Cependant, elle n’hésitait pas à exprimer son envie de revoir Marie Brunette pour laquelle elle développa un attachement profond. Son désir ardent fut comblé quand en 1899, lors du quatrième congé du Dr Nassau, Fado fut invité à faire une tournée européenne avec sa Marie Brunette et son ami Robert. Arrivé à Liverpool pour rencontrer un dentiste, Jane Harrington fut diagnostiquée de la maladie de Hansen et due regagner avec tristesse Libreville.

Cependant, le Dr Nassau rencontra d’énormes problèmes pour revenir en Afrique car ses collègues missionnaires faisaient courir le bruit qu’il avait une relation avec Jane Harrington. Il fut donc affecté à la mission de Batanga dans le NeuKamerun (le Cameroun sous l’occupation allemande). Cet éloignement causa ainsi beaucoup de tort à Jane. Les deux proches avaient pour habitude d’échanger de visu ou par correspondance. Une correspondance qui datait de 1881. Par ailleurs, Anyentyuwé fut d’une précieuse aide dans la rédaction des œuvres du Dr Nassau en lui fournissant de précieux détails et parfois même des secrets sur les éléments englobant le « sacré » et le « surnaturel » gabonais.

Anyentyuwé possédait aussi une intelligence raffinée et stupéfiante surtout à cause de sa capacité de rétention qui était assez élevée. Elle avait des informations bien fournies concernant l’implantation de la mission de Baraka et ses premiers missionnaires. Il faut dire que « Fado » y avait aussi passé une grande partie de sa vie, environ 22 ans. Après environ 10 ans d’excommunication, Anyentyuwé fut rétablie dans la communauté chrétienne de la mission grâce aux tractations fructueuses du Dr Nassau.

 Vie sentimentale

Anyentyuwé n’a jamais convolé en justes noces avec une tierce personne. Elle fut éperdument amoureuse d’un créole antillais français. Considéré comme un blanc, le mariage n’eut pas lieu même si le monsieur songeait sérieusement à l’épouser. « Ma Bushnell » mit tout en œuvre pour que l’union ne se fusse pas en arguant qu’il était malsain qu’une femme de couleur puisse se marier à un blanc. Ce dernier, de croyance catholique, voulut même se convertir au protestantisme mais pour la mère nourricière d’Anyentyuwé, ce n’était pas concevable. En sus, plusieurs occidentaux de bon aloi succombèrent au charme de la jeune Janie mais cette dernière n’avait dieu que pour ledit antillais ; c’était pour la plupart d’importants commerçants ou des administrateurs coloniaux.

In fine, le mariage ne fut pas célébré, au grand dam de Janie et de son amoureux. Au fond, dame Bushnell ne souhaitait pas qu’elle quitte Baraka car Anyentyuwé y occupait une place de choix.malgré l’insistance du jeune homme, Anyentyuwé eut peur de partir avec lui et de trahir « Ma Bushnell ». Par ailleurs, la première expérience intime d’Anyentyuwé fut d’un traumatisme car elle attrapa une grossesse et aucun des « monstres » qui avaient abusé d’elle, ne reconnut jamais la petite Ida. Née en 1882, elle était le rayon de soleil qui donnait éclat au sourire de sa maman. Malgré la manière dont elle fut mère, jamais elle n’éprouva d’amertume ou d’aversion pour son enfant. La relation qu’elle aurait entretenue avec le Dr Nassau n’a jamais été prouvée jusqu’à nos jours. Tout porte à croire que ce ne fut que des fadaises et des cancans qui n’avaient que l’objectif de nuire à sa réputation et bien évidemment à celle du révérend Robert Hamill.

 Une défenseure de la cause féminine

Anyentyuwé possédait une liberté de pensée que peu de femmes de l’époque n’osait mettre en exergue. Son enseignement lui avait tellement ouvert l’esprit qu’elle se considérait comme une femme libre, responsable et engagée. Les injonctions morales et les devoirs illusoires qu’énonçaient l’institution missionnaire à laquelle elle appartenait n’épousaient en rien sa vision du monde et des femmes. Surtout que la condition de la gent féminine à l’époque était loin d’être ce qu’elle est de nos jours. Beaucoup d’entre elles ne servaient qu’aux satisfactions insatiables des hommes de quelque origine que ce soit. Les hommes blancs se pensaient omnipotents et les indigènes se servaient intelligemment bien des coutumes et des traditions qui condamnaient la femme dans une forme « d’esclavage maritale » sous fond de contraintes lourdes justifiées par la dot et la dignité de la famille qu’on honore par le mariage.

Longtemps pointé du doigt pour sa relation particulière avec le révérend missionnaire Robert Nassau, Anyentyuwé n’a jamais daigné répondre à toutes les mauvaises langues qui l’imaginaient passer des nuits torrides avec le missionnaire américain. Comme elle s’exprimait suffisamment bien en anglais, il arrivait qu’elle profère des injures ou des remarques blessantes à ses détracteurs. Anyentyuwé aurait certainement voulu qu’ils les comprennent mais beaucoup d’autochtones n’étaient pas aussi caler en langue de Shakespeare qu’elle. Même les missionnaires occidentaux s’étaient mis en tête qu’elle entretenait une relation avec Nassau. Une irrévérence de leur part à ses yeux.

Jane Harrington Anyentyuwé était très clairement en avance sur son époque. Elle s’opposait aux mariages forcés ou arrangés dont « Fado » pensait qu’il était moyenâgeux et sulfureux pour de nombreuses femmes qui ont sacrifié leurs avenirs et donner leur virginité à des hommes, bien souvent plus âgés qu’elles, dans le but de se plier à la volonté de leurs parents et intrinsèquement aux traditions indigènes. Le viol fut aussi un de ses principaux combats. Avant qu’elle en soit victime, elle n’hésitait pas à déclamer les postures machistes et les gestes déplacés de certains hommes envers les filles présentes à Baraka. Pour Anyentyuwé, il était inconcevable qu’une femme soit chosifier à tel point qu’elle ne représenterait qu’un pansement sexuel aux nombreuses pulsions libidinales du mâle qui se sentait éternellement « dominant ».

Quand Jane Anyentyuwé fut violée par un chrétien africain de la mission, elle n’hésita pas à dénoncer l’acte ignoble mais une fois de plus, la parole d’une femme ne fut pas considérée. Pis, sa fille Iga subira le même sort en 1890. Des actes de discriminations et quantité de préjugés furent adressées à son encontre mais elle demeura fière et forte durant ces moments d’eaux troubles. Quoi qu’il en soit, Anyentyuwé était le porte-voix des femmes contre la brutalité et les déboires des hommes. Elle a maintes fois aussi défendu l’égalité des genres parce qu’elle connaissait profondément le rôle de la femme dans la société, fut-t-elle traditionnelle, et la pénibilité d’accomplir le devoir de mère. Son engagement était caractérisé par sa verve et sa libre expression.

Sa mise à nue de la misogynie des hommes de son temps et ces signalement d’harcèlements sexuels firent d’être la « brebis galeuse » de sa génération de la part des missionnaires et villageois. Elle n’en avait cure bien qu’elle aurait pu être jeter derrière les barreaux dans la mesure où une plainte aurait été déposé contre elle. Il est bien vrai dans cette société d’antan, la parole de l’homme était prise pour argent comptant. Celle de la femme encore pire une jouvencelle, un signe flagrant d’insolence et d’irrespect.

 Evènements de sa disparition

Au courant des années 1890, Anyentyuwé tomba gravement malade. Bien qu’elle fût diagnostiquée à Liverpool de la lèpre, on ne sut réellement jamais de quoi elle souffrait. Le mal dont elle souffrait eut raison d’elle. Jane Harrington Anyentyuwé décéda en novembre 1903 à l’âge de 45 ans. Nassau reçut une lettre qui lui informa de la terrible nouvelle au moment où il était en poste à Batanga. Durant le mois de Décembre de la même année, il fut à nouveau affecté à Baraka et put s’incliner devant la sépulture de sa tendre amie d’autant plus que sa dépouille avait été mise en terre au cimetière de la mission évangélique de Baraka.

Le Dr Robert Hamill Nassau rédigea une œuvre en 1911 portant le titre de « The lives of two african native christians » pour rendre hommage à sa tendre amie ; il ne trouva aucun éditeur pour le publier et le tapuscrit fut conservé à Lincoln University (LU)/Université de Lincoln en Pennsylvanie. Robert Nassau donna la raison de son respect et de sa considérable amitié avec Anyentyuwé en affirmant « […] pour que mes meilleurs amis puis comprendre pourquoi j’ai continué à être ami avec la femme qui est venue à mon secours à un moment de besoin désespéré, en tant que nounou pour mon enfant. Elle m’a aidé, comme aucune autre femme, native ou étrangère, n’était disposée ou même compétente à le faire. ».

En outre, l’œuvre ne fut publiée que le 24 mars 2014 sous le titre « Two wowen : Anyentyuwé et Ekâkise » revisitée par le Docteur et auteur américain Henry Bucher. Jane Harrington Anyentyuwé a été « panthéonisée » au sein de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Cet organisme international a lui daté la mort d’Anyentyuwé à 1904.

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