Libertés publiques

La CDG condamne l’arrestation « terroriste » d’un militant de l’opposition gabonaise

La CDG condamne l’arrestation « terroriste » d’un militant de l’opposition gabonaise
La CDG condamne l’arrestation « terroriste » d’un militant de l’opposition gabonaise © 2020 D.R./Info241

Depuis l’annonce mardi de l’arrestation de l’opposant Carl Mihindou Mi-Nzamba, les réactions fusent pour dénoncer cette énième privation de liberté dont sont victimes les adversaires du régime Bongo. La diaspora gabonaise n’est pas en reste dans ce mouvement de condamnation. La Convention de la diaspora gabonaise (CDG) a, dans un communiqué parvenu ce jeudi à la rédaction d’Info241, dénoncé à son tour une « arrestation terroriste » avant d’exiger sa « libération immédiate ».

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Pour la CDG, Carl Mihindou Mi-Nzamba « a été kidnappé à son domicile par des individus se présentant comme des agents des forces de l’ordre ». Pour ce mouvement de la diaspora basé à Paris (France), le régime d’Ali Bongo qui vivrait sa « fin certaine, cherche à embraser le pays par une guerre civile ». D’où leur dénonciation des « dérives autocratiques et liberticides du régime des Bongo-PDG ».

Un tract de soutien à l’opposant arrêté mardi à Libreville

Plus offensive, la CDG invite directement le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha « à se ressaisir de ses dérives, lui qui a choisi de détourner la Police d’État de sa mission régalienne pour la transformer en police politique pour intimider et museler les citoyens gabonais opposants au régime actuel ». Avant d’exiger de ses services, « la libération immédiate de Monsieur Carl MIHINDOU MI-NZAMBA ainsi que celle de l’ensemble des prisonniers politiques dont le seul crime est de voir la démocratie et l’état de droit s’installer au Gabon ».

Il faut dire que depuis mardi soir, de folles rumeurs d’actes de torture ont été abondement relayées sur les réseaux sociaux au sujet de l’activiste arrêté sans mandat. Surtout que les proches de l’opposant sont sans nouvelles du lieu de sa détention. Ce qui fait dire au bureau exécutif de la CDG que « Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo » seront tenus pour responsables « des actes illégaux posés par leur police politique ». Voilà qui est dit !

@info241.com
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