Ali Bongo s’improvise leader mondial des selfies risibles lors de son séjour à New-York
Ali Bongo en manque de crédibilité et de légitimité au Gabon, qui vient d’être douché par la résolution de l’Union européenne, a tenté de surfer sur le lancement du Pacte Mondial pour l’Environnement initié par le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU pour tenter de redorer son image grandement abimée. A New-York, le président contesté du Gabon a brillé par une mythomanie en se battant corps et âme avec ses équipes de communication et lobbyistes dans la course effrénée de selfies ridicules pour tenter de se faire une ’’image présidentielle légitime’’ voulant flouer une opinion gabonaise qui semble ignorer les usages diplomatiques.
Ali Bongo a été auréolé d’une prouesse mondiale lors de son dernier séjour à New-York. Celle de dégommer parfois à la sauvette des selfies, cher payées. Des prises de photo à l’arrachée arrangées par des cabinets de lobbyistes pour redorer son image de dictateur reconnu mondialement. D’ailleurs, la résolution de l’Union européenne du 14 septembre dernier vient à nouveau de mettre un camouflet diplomatique à son régime vacillant. De Jacob Zouma, en passant par Emmanuel Macron jusqu’au couple présidentiel américain Donald et Mélania Trump. Le président controversé du Gabon s’est découvert une autre passion d’élève moyen, celle de marathonien des selfies. En despote brillant il s’est fait accompagner d’un plan de communication de propagande avec les chaînes d’Etat gabonaises et d’une campagne web frisant un ridicule effroyable. Voici le récit d’un homme en manque de légitimité vomi éternellement par la majorité du peuple gabonais.
Il faut rappeler à l’opinion gabonaise que l’Assemblée générale de l’ONU est ouverte à tous les Etats membres, mêmes les pays où règnent des dictatures comme le Gabon y siègent à l’instar de la Syrie, la Corée du Nord, l’Iran, l’Azerbaïdjan, l’Erythrée, l’Angola, le Tchad, le Soudan, le Rwanda.... Ils ont accès à ce rendez-vous onusien parce qu’ils ont tous signé la charte de création de l’organisation des Nations Unies, parfois appelée Charte de San Francisco, adoptée à la fin de la conférence de San Francisco, le 26 juin 1945. Conformément à la Charte, l’adhésion à l’ONU est ouverte à tous les États qui acceptent les obligations de l’Organisation. Ce n’est aucunement uns instance de légitimation d’un président de la République qui a été mal élu qui oppresse son peuple ou d’une élection présidentielle contestée. La présence d’Ali Bongo à l’Assemblé générale de l’ONU n’est pas un adoubement diplomatique des chefs d’Etats des pays démocratiques. Faux, archifaux.
Une photo prise à l’arrache avec Emmanuel Macron
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Concernant le sommet informel sur le climat organisé par Emmanuel Macron où Ali Bongo a prononcé un discours, c’est un rassemblement de toutes les parties autour de l’Accord de Paris, aujourd’hui fragilisé par la prise de position de certains Etats à l’instar des Etats-Unis et la Chine. Selon la direction de la communication de la présidence, Ali Bongo, président controversé du Gabon a été invité par son homologue français à prononcer un discours à l’occasion du lancement du Pacte Mondial pour l’Environnement organisé en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Ali Bongo, s’est affublé d’une diplomatie offensive, résolument tournée vers la réussite de l’Accord de Paris, premier accord universel sur le climat issu des négociations de la COP 21 en vue de faire les beaux yeux à Paris.
Faux, archifaux. C’est une manipulation d’information à but propagandiste. Ali Bongo n’a pas été invité nommément par l’Elysée à prononcer ce discours. Il faut préciser qu’Ali Bongo est à la tête du Comité des chefs d’Etat et de gouvernements africains sur les changements climatiques (CAHOSCC) qui au nom de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) assure la présidence tournante depuis février 2017. Donc ce rendez-vous informel organisé par Emmanuel Macron n’est pas un acte d’adoubement de la France concernant une présidence toujours contestée d’Ali Bongo notamment par toute la communauté internationale dont l’Union africaine, l’Union européenne, la Francophonie...
Les photos dissimulées sur les réseaux ne sont que des actes oientés à des fins de manipulation honteuse de l’opinion publique. Il s’agissait uniquement pour Emmanuel Macron de procéder au lancement du Pacte Mondial pour l’Environnement qui a permis à Ali Bongo de serrer au forceps la main du Président de la République française. Et d’utiliser ses piètres clichés à des fins promotionnaires. Ridicule quand tu nous tiens. Pour être précis, ce fût le lieu à tous les participants signataires de l’accord climat d’aborder des questions essentielles quant à l’application effective de l’Accord de Paris, et ce en prélude à la COP23, organisée du 6 au 17 novembre à Bonn, en République fédérale d’Allemagne.
Ali Bongo, roi des selfies cocasses dans une bouffonnerie médiatique dont il a l’unique génie et ses adorateurs sont dans un fanatisme du pouvoir qu’ils souhaitent conserver à tout prix. Manque de bol, il nous semble qu’ils sont tous atteints d’une hérésie chronique qui montre bien que le locataire du palais du bord de mer s’apprête à faire ses valises afin que le vote du suffrage universel gabonais exprimé le 27 août 2016 soit respecté. Et ce, dans les faits par une passation des charges pacifique entre le Président élu du Gabon et le véritable candidat malheureux.
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