Tortures de Sylvia et Noureddin, fausse grève de la faim d’Ali Bongo : un jeu de poker menteur ?
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Depuis la destitution d’Ali Bongo en août 2023 par l’armée gabonaise, les allégations de tortures subies par son épouse Sylvia et son fils Noureddin, ainsi que les rumeurs de grève de la faim de l’ancien président dont la plus récente en début de mois, ont alimenté les spéculations et les controverses. Cependant, des éléments récents suggèrent que ces affirmations pourraient être exagérées, voire fausses, soulevant des questions sur un possible « jeu de poker menteur » orchestré par l’entourage d’Ali Bongo.
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Des allégations de tortures contestées
Les avocats d’Ali Bongo ont affirmé le mois dernier que Sylvia et Noureddin Bongo auraient subi des traitements dégradants, voire des actes de torture, depuis leur incarcération. Ces allégations ont été utilisées pour attirer l’attention internationale et exercer une pression sur le gouvernement de transition dirigé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Cependant, malgré une plainte déposée à Paris et des visites consulaires, aucune preuve concrète n’a été apportée pour étayer ces accusations.
Sylvia et Noureddin au cœur de folles rumeurs non attestées
Cette absence de preuves soulève des questions sur la véracité des allégations et laisse penser que ces affirmations pourraient être une stratégie pour influencer les négociations en cours. L’entourage d’Ali Bongo pourrait utiliser ces accusations pour renforcer la position de leur client et rallier des soutiens, tant au Gabon qu’à l’international.
La grève de la faim : un bluff supplémentaire
Les rumeurs de grève de la faim d’Ali Bongo début février ont également été largement relayées par ses avocats, suggérant qu’il protestait contre les conditions de détention de sa famille et sa propre situation. Cependant, des observations récentes remettent en question la véracité de ces affirmations. Lors d’une rencontre avec Jeune Afrique début février, Ali Bongo a été observé en train de commander des jus de carottes au gingembre, un signe que son alimentation n’était pas compromise.
Ali Bongo dans sa luxueuse villa
Cette observation contredit les rumeurs de grève de la faim et suggère que l’ancien président pourrait ne pas être en grève de la faim, contrairement à ce que ses avocats ont avancé. Ce « bluff » pourrait être une tentative de manipuler l’opinion publique et de renforcer la position d’Ali Bongo dans les négociations politiques.
Un jeu de poker menteur stratégique
Les allégations de tortures et de grève de la faim doivent être considérées dans le contexte des luttes de pouvoir et des négociations complexes au Gabon. L’entourage d’Ali Bongo pourrait utiliser ces affirmations comme des cartes dans un jeu de poker menteur, visant à influencer les dynamiques de pouvoir et à rallier des soutiens.
Ce jeu de poker menteur pourrait être une stratégie délibérée pour attirer l’attention internationale, exercer une pression sur le gouvernement de transition et renforcer la position d’Ali Bongo dans les négociations en cours. En exagérant les conditions de détention et en évoquant des tortures et une grève de la faim, l’entourage d’Ali Bongo pourrait chercher à manipuler l’opinion publique. Jusqu’à quand ?
@info241.com
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