Le prédateur sexuel présumé Alexis Ndouna trouve la mort à Libreville
Alexis Ndouna, le prédateur sexuel présumé de la petite Wally de 15 ans, est décédé ce mardi à Libreville. L’homme d’affaires, membre du parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), avait échappé à la justice gabonaise en s’évadant au Congo. Rapatrié le 28 décembre dernier de Brazzaville où il avait trouvé refuge, il avait été brièvement incarcéré avant à nouveau d’être mis en liberté grâce à des arrangements avec les autorités gabonaises. Selon plusieurs sources, il serait mort à la clinique El Rapha d’une insuffisance rénale.
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La petite Wally violée par sieur Alexis Ndouna, ne verra certainement pas la justice passer dans l’affaire qui l’oppose au sulfureux membre du parti au pouvoir et pédophile assumé. Son bourreau, le prédateur sexuel présumé Alexis Ndouna a trouvé à la mort ce mardi dans une clinique de Libreville. L’homme proche du palais présidentiel gabonais aurait succombé à la maladie chronique qui l’accablait depuis plusieurs années.
Le fugitif lors de son rapatriement au Gabon, le 28 décembre 2019
Alexis Ndouna avait défrayé la chronique en mai dernier à la suite d’une sombre affaire de placement sexuel touchant une mineure de moins de 15 ans, la petite Wally. Craignant les foudres de la justice de son pays et des parents de ses victimes mineures, le prédateur sexuel s’était offert un exil doré au Congo. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international depuis le 23 octobre 2019, il sera finalement arrêté en décembre dernier et rapatrié au Gabon.
Placé en détention à la prison centrale de Libreville, le pédophile avait recouvré la liberté il y a deux mois « en raison d’informations capitales qu’il avait livré aux enquêteurs dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion », révèle notre confrère La Libreville, proche du palais présidentiel gabonais. C’est finalement la maladie qui aura eu raison de ce prédateur sexuel, très influent, qui a toujours su comment se jouer de la justice et de ses victimes.
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