Francophonie

Education : la 57e session ministérielle de la Confemen se tient à Libreville

Education : la 57e session ministérielle de la Confemen se tient à Libreville
Education : la 57e session ministérielle de la Confemen se tient à Libreville © 2016 D.R./Info241

Les assises de la 57e session ministérielle de la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la Francophonie (Confemen) a démarré mercredi 27 avril 2016 à Libreville. La cérémonie d’ouverture de ce conclave francophone a été présidée par le Premier ministre, chef du fouvernement gabonais, Pr. Daniel Ona Ondo

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Lors de la séance solennelle d’ouverture, le Ministre gabonais de l’Education Nationale, Florentin Moussavou a été porté à la présidence en exercice de l’organisation pour une durée de deux ans. L’hymne national, allocutions, passation de maillet (de charges entre Président entrant et sortant) et visite de l’exposition de vernissage, tels ont été les moments forts de la cérémonie d’ouverture.

C’est le ministre de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique, Florentin Moussavou, qui s’est exprimé en premier. Il a situé le contexte dans lequel cette 57e session se tient et les enjeux aussi bien pour la Francophonie que pour le Gabon, hôte de l’événement. Pour lui, la Confemen est un acteur majeur dans l’accompagnement des programmes d’éducation et de formation des Etats qui la composent.

Florentin Moussavou à la tête de la présidence du Confemen

Il s’est réjoui des efforts menés par le gouvernement de la République et des investissements consentis, en vue d’asseoir un système éducatif performant.
Pour sa part, le Secrétaire Général de la Confemen, Ki Boureima Jacques s’est félicité du travail abattu par la présidente sortante, Kandia Camara, ministre ivoirien de l’éducation nationale. Tout en saluant sa disponibilité, son entregent et son investissement dans les réformes engagées par la Conférence des Ministres de l’Education Nationale des Etats et Gouvernements Francophones, pour améliorer le système éducatif des pays francophones.

Madame Kandia Camara, dans son propos bilan a relevé une forte portée diplomatique des actions menées dans l’ensemble des Etats. A l’endroit de son successeur, elle l’a invité à s’approprier les réformes engagées par l’organisation, tout en lui demandant d’accorder une importance capitale au plan stratégique qui sortira des travaux de cette 57e session afin d’atteindre les objectifs d’une éducation pour tous à l’horizon 2030.

L’Administrateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) auprès de la Confemen, Adama Wann a souligné lui, la faiblesse des indicateurs et des statistiques en matière d’éducation particulièrement en Afrique de l’Ouest. Pour inverser la tendance, a-t-il dit, « l’OIF s’est engagé dans plusieurs projets éducatifs. C’est le cas du projet de création des Ecoles des Langues Nationales (Elan) dans l’ensemble des Etats, pour faire face à la faiblesse et à l’insuffisance des résultats dans les systèmes d’enseignement chez les plus jeunes. »

Dans sa déclaration d’ouverture des travaux, le Premier ministre gabonais, Pr. Daniel Ona Ondo a dit toute sa fierté et l’honneur des plus hautes autorités gabonaises d’abriter cette importante session. Mieux encore, s’est-il engagé, le Gabon va honorer tous ses engagements vis-à-vis de la Confemen et s’inscrira durablement en faveur de l’avènement d’une éducation de qualité pour toute la jeunesse gabonaise.

Quand bien même il faut indiquer à toutes fins utiles, que le système éducatif au Gabon souffre d’un manque criard de renouvellement, d’enrichissement et d’innovation des politiques publiques d’éducation adaptées aux enjeux de formation-emploi des jeunes. Ces derniers étant touchés à plus de 20% du chômage. Il faut donc encourager des cursus de formation professionnelle en alternance ou en contrat pro d’apprentissage. Et donc privilégier l’adéquation formation-emploi pour endiguer cette problématique grandissante du chômage des jeunes au Gabon.

Il faut souligner également que chaque année scolaire est toujours émaillée de grèves à répétitions aussi bien du corps enseignant que des élèves. Au Gabon le calendrier pédagogique n’est toujours pas respecté dans les normes homologués par l’Unesco. Relevant pour l’un des conditions et les moyens de travail pédagogique de plus en plus désuets, le non paiement des salaires, l’affectation tardive des postes budgétaires. Et pour l’autre le non paiement dans les délais optimaux d’allocations de bourses, la vétusté de bon nombre d’établissements scalaires. Chose espérer que ces assises dépassent l’aspect uniquement institutionnel et médiatique afin de trouver des solutions idoines de fond pour restaurer la viabilité de notre système éducatif jadis envié.

Avec Primature

@info241.com
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