Le Samu social gabonais d’Oyem paralysé et portes closes depuis plusieurs semaines
Le modèle économique du Samu social gabonais est-il en faillite ? Dans la capitale du septentrion, l’antenne locale ne répond plus. Les activités sont à l’arrêt depuis plusieurs semaines. Au menu de ces difficultés : la route impraticable, les arriérés de salaires des agents, la rupture de médicaments... Un cocktail explosif qui met à mal la santé des plus démunis qui avaient recours à cette structure médicale pour des soins gratuits.
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Le Samu social de la ville d’Oyem (Woleu-Ntem, nord du Gabon) est gravement malade. Au menu de ces difficultés la gestion de la structure inaugurée en 2017, on relève la rupture des stocks de médicaments, l’absence d’eau et d’électricité, le manque de carburant pour le matériel roulant. Cette dernière difficulté a contraint les deux ambulances du Samu d’Oyem à rester garer.
Une paralysie de fonctionnement qui a contraint les agents à déserter les lieux, eux qui pour certains totalisent déjà 5 mois d’arriérés de salaire. « C’est vraiment navrant qu’une telle structure sanitaire, qui commençait à bien fonctionner, puisse tomber aussi bas, au prétexte que le pays va mal. Nous les pauvres sommes en danger alors », a déploré un riverain à nos confrères de l’Union.
Le Samu social d’Oyem n’est pas la première à connaitre de telles difficultés. La structure que dirige Wenceslas Yaba est bien trop coutumière de tels déboires. En août dernier, les agents de l’antenne de Port-Gentil se plaignaient déjà de 12 mois d’arriérés de salaire. Des déboires financiers que la structure associe volontiers à la « mauvaise santé du Gabon ».
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