RDC : Le ministère public requiert la peine de mort contre l’ancien président Joseph Kabila
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La plaidoirie dans le procès visant l’ancien président congolais Joseph Kabila s’est poursuivie ce vendredi 22 août devant la Haute cour militaire. Le ministère public a requis la peine de mort contre l’ex-chef de l’État, sans circonstance atténuante, l’accusant d’être l’instigateur de crimes commis par les rebelles de l’AFC/M23, notamment meurtres, viols, déportations forcées et exécutions sommaires.
Le procureur général a affirmé que Kabila était « l’auteur intellectuel » de ces exactions, citant plusieurs faits à l’appui : sa qualification des actes rebelles comme « aspirations du peuple », son retour au pays par une zone occupée, ainsi que ses rencontres avec les insurgés pour les « galvaniser ». Il a demandé également la mise sous séquestre des biens du prévenu et son arrestation immédiate.
Absent à l’audience, Kabila est jugé par défaut pour trahison, complot, participation à un mouvement insurrectionnel et apologie du terrorisme. Ses proches dénoncent une « persécution politique » orchestrée par le pouvoir de Félix Tshisekedi. Son parti, le PPRD, parle d’une « mise en scène » visant à écarter un acteur majeur de l’opposition au lieu de favoriser la cohésion nationale.
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