Faux documents

BLA, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo assuré d’être condamné pour faux et usage de faux !

BLA, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo assuré d’être condamné pour faux et usage de faux !
BLA, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo assuré d’être condamné pour faux et usage de faux ! © 2021 D.R./Info241

C’est ce qui ressort du procès sur le fond de l’affaire opposant le ministère public à l’ancien directeur de cabinet et « messager intime » d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga (BLA). Après plusieurs mois d’actions en annulation de ses avocats, l’audience de l’ancien homme fort du palais présidentiel gabonais a bien démarré hier au tribunal correctionnel de Libreville. Poursuivi pour s’être fait délivré de faux documents liés à sa nationalité gabonaise, Brice Laccruche Alihanga et ses avocats ont finalement plaidé coupable et demandé la clémence de la cour. Le verdict est attendu pour ce 29 octobre.

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Arrêté puis jeté en prison en décembre 2019 pour des faits de corruption, Brice Laccruche Alihanga est pour l’instant poursuivi pour faux et usage de faux de documents administratifs. Son procès ouvert mardi à Libreville aura été quelque peu expéditif. Et pour cause, l’ancien homme à tout faire d’Ali Bongo a littéralement reconnu avoir « menti » sur une déclaration faite en 2004 au tribunal de Franceville (Haut-Ogooué) au sujet du nom de son père. Pourtant naturalisé gabonais par le mariage de sa mère française avec un gabonais, Brice Laurent Jean-Joseph Fargeon avait cru bon de s’appeler Brice Laccruche Alihanga.

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Une déclaration qui lui vaux donc ses actuels ennuis judiciaires faussant ainsi la raison de sa naturalisation au titre de l’article 9 (parents gabonais) et non plus 11 (naturalisation) du Code de nationalité gabonaise. C’est cette différence qui caractérise le faux, dira le procureur dans ses réquisitions. Un ministère public qui a requis en conséquence contre lui une condamnation à 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 5 millions. Les avocats de la défense tenteront de plaider pour nos us et coutumes qui font du « père qui garde l’enfant », le père réel de l’enfant au détriment du père géniteur.

Avant de reconnaitre les faits reprochés à leur client et demander la clémence du tribunal car ce changement ne visait pas à profiter d’un quelconque avantage. Une posture qui indique bien que les carottes judiciaires de Brice Laurent Jean-Joseph Fargeon devenu Brice Laccruche Alihanga sont déjà bien cuites. Si sa culpabilité ne fait plus l’ombre d’un doute, la sentence sera prononcée ce vendredi dans le premier volet de ces poursuites contre l’ancien bras droit d’Ali Bongo et du pouvoir gabonais tombé en disgrâce. Il risque donc 5 ans de prison.

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