Une prière multiconfessionnelle pour que règne la paix au Gabon

La cérémonie religieuse inédite s’est déroulée en présence du Président gabonais Ali Bongo Ondimba, du Premier ministre Daniel Ona Ondo, du président de l’Assemblée nationale Richard Auguste Onouviet, des présidents des institutions constitutionnelles, des membres du gouvernement, du maire de Libreville et d’un parterre d’invités.

Une vue des installations

Plusieurs fidèles des communautés religieuses ont tenu à célébrer cette journée de prière pour la paix, en ayant une pensée pieuse pour feu président Omar Bongo Ondimba, ce jour de commémoration du triste anniversaire de son décès.

Tour à tour, les leaders des confessions religieuses du réveil, de l’islam, de l’église évangélique et de l’église catholique se sont relayés sur le podium pour magnifier la paix et son importance cardinale. Ainsi, le Révérant Francis Michel Mbadinga, l’Imam Ismaël Oceni Ossa et le Pasteur Jean Jacques Ndong Ekouaghe ont délivré le message de foi, de paix et d’amour.

Quelques fidèles ont répondus présents

En plus de l’appel lancé à la retenu, à la veille des élections présidentielles, les religieux ont également invité tous les fils du Gabon à cultiver le vivre ensemble pour que le pays demeure toujours un havre de paix sous la bienveillance de Dieu.

L’Archevêque de Libreville, Monseigneur Basile Mve Engone a clôturé cette prière interconfessionnelle en priant pour que la paix, qui est avant tout un don de Dieu, demeure toujours fermement encrée comme un principe fondamental de la Nation.

Une vue des autorités politico-religieuses présentes

C’est désormais une coutume dans le pays à l’approche d’échéances présidentielles, les autorités gabonaises aidées de celles religieuses brandissent le spectre de la menace de la paix. Le message subliminal étant que le changement des autorités pourrait menacer la paix civile et sociale.

Une question taraude tout de même les esprits : qui menace(nt) finalement la paix au Gabon ? Pourquoi l’échéance d’une présidentielle la menacerait-elle systématiquement ? Seules les autorités religieuses et politiques pourraient visiblement y répondre.