Crise post-électorale

Dialogue d’Ali Bongo : les participants grassement rémunérés pour y participer !

Dialogue d’Ali Bongo : les participants grassement rémunérés pour y participer !
Des acclamations durant ces travaux qui se déroulent au stade de football d’Agondjé © 2017 D.R./Info241

Qui a dit que « dialoguer » ne rimait pas avec gros sous au Gabon ? Le dialogue politique initié par Ali Bongo est un franc succès financier pour les participants. Depuis l’ouverture des ces assises, ce sont déjà plusieurs centaines de millions que reçoivent les participants de la société civile plus soucieux de leurs perdiems (entre 500.000 et 1 million) que de l’avenir réservé à leurs propositions formulées dans les 4 panels.

Moov Africa

Bien que les travaux de cette phase débutée le 29 mars ne s’achèveront que ce 10 avril, de nombreuses suspensions et altercations ont émaillées les travaux. Preuves s’il en fallait que les participants civils avaient très à cœur de recevoir la précieuse manne financière sortie tout droit des caisses du Trésor public dans un pays contraint de vivre des emprunts pour renflouer sa trésorerie.

Après avoir annoncés 1200 participants, la phase citoyenne ne compterait que moins de 500 participants réels. Une baisse voltigeuse due aux inscriptions pléthoriques soit fantoches soit dirigées par une même et unique personne. Des doublons qui épurés par la réalité, ont grassement fait baisser le nombre d’associations, syndicats, ONG et personnalités politiques non-partie prenante (c’est-à-dire les citoyens lambda). Une moins mal qui aurait fait grimper encore plus le montant financier de ces assises.

Outre les problèmes d’organisation du démarrage des assises, plusieurs frictions ont eu lieu durant cette première étape entre les participants et les rapporteurs des panels sur le « gain » (perdiems) que devrait leur verser les organisateurs pour avoir fait le déplacement d’Agondjé. Heureusement, un accord a vite été trouvé : les organisations percevront un million de nos francs et les citoyens participant, la modique somme de 500.000 FCFA.

Des annonces qui ont mis tous les « dialogueurs » civils d’accord à continuer à proposer des améliorations de la vie publique et politique dont la prise en compte et l’applicabilité seront seules décidées lors de la seconde partie de ce dialogue qui débute le 11 avril. C’est durant cette phase que leurs propositions grassement payées seront soumises au diktat des politiques qui auraient déjà arrêtés, en coulisses, leurs propositions pour « apaiser » le climat politique.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article