L’ANFPG interpelle les instances nationales et internationales sur les droits du footballeur professionnel au Gabon
L’association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) s’est félicité ce jeudi à Libreville du choix porté sur le pays dans le cadre de l’organisation de la CAN 2017. Tout en rappelant que si cet événement représente une opportunité pour la promotion et le rayonnement du football gabonais, que c’est aussi le moment de revoir les bases juridiques qui conduiront à une véritable professionnalisation de ce sport roi.
L’association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) réaffirme dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, son engagement pour la défense des droits du footballeur professionnel du Gabon.
Par conséquent, indique le président de l’ANFPG, qui lui même est joueur professionnel, Rémy Ebanega « l’événement de l’organisation de la coupe d’Afrique des nations (CAN 2017) au Gabon ne doit pas occulter la nécessité de placer au cœur des préoccupations, la situation du footballeur professionnel évoluant au Gabon. »
Dans la même perspective, Axel James Nguéma Edou, vice-président de la structure associative qui milite pour le respect des droits des footballeurs professionnels au Gabon, relève que, « la CAN est certes un moment privilégié pour l’expression des joueurs locaux. Celle-ci ne peut se faire si leurs droits continuent à ne pas être respectés. »
Une vue des membres qui composent le bureau de l’ANFPG
Car comme le relève Rémy Ebanega, « la situation du football gabonais est plus que critique, il y a des faits qui demeurent patents, les revenus du football vont dans un sens unique, les clubs et instances dirigeantes du football au Gabon s’enrichissent au détriment du non respect des droits des footballeurs qui sont les acteurs principaux. »
Rappelons que depuis le lancement de leurs activités, l’ANFPG anime une campagne de sensibilisation des acteurs du football professionnel et des instances dirigeantes gabonaises (FE.GA.FOOT), africaines (CAF) et internationales (FIFpro). Les conditions abusives d’exercice de cette profession, où les footballeurs sont exploités tout au long de leurs carrières, le non respect des droits professionnels, l’absence d’une charte nationale et des dispositifs juridiques de pression sont passés au crible.
L’ANFPG interpelle donc les instances nationales et internationales du football sur la nécessité d’élaborer une charte nationale du football au Gabon avant le début de la CAN 2017. Créée il y a un an, l’ANFPG a pour objectifs de rassembler tous les footballeurs professionnels du Gabon, afin de défendre leurs droits.
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