Ali Bongo investi par acclamation candidat à la présidentielle gabonaise
Candidat unique du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) à l’élection présidentielle de l’été prochain, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président du parti, a été officiellement investi hier à Libreville par « vote d’acclamation ». Seul bémol à ce congrès d’investiture, l’absence remarquée d’un des cadors du parti, Guy Nzouba Ndama, président de l’Assemblée nationale.
Les membres du Comité permanent, instance supérieure dépendant du Bureau politique du parti, avaient déjà validé la candidature de l’actuel président de la République, qui s’était déclaré le 29 février candidat à sa propre succession. Néanmoins, il est à noter l’absence d’un des ténors du PDG, président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama.
Une vue des militants présents à cette cérémonie
En revanche, dans la perspective des congrès provinciaux du PDG, qui constituent les rampes de lancement pour l’investiture du candidat plébiscité, clos la semaine dernière dans les neuf provinces que comptent le pays, ce congrès national est en demi-teinte. Le processus de désignation d’Ali Bongo comme candidat unique semble boudé et décrié en interne.
Par contre cette candidature a reçu le soutien d’une quinzaine de partis se réclamant de la majorité présidentielle en signant la Convention républicaine de soutien au candidat Ali Bongo Ondimba (CRESCABO).
"C’est par rapport à l’offre politique que le chef de l’Etat nous a faite à travers le Plan stratégique Gabon émergent que nous avons décidé d’aller à la prochaine élection à ses côtés. Ce qu’il nous propose est une vision pour le développement de notre pays et nous en avons pris conscience", avait indiqué le porte-parole de cette coalition.
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Toutefois, le parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) du président Ali Bongo est plus que désormais dans la tourmente. Jeudi dernier en fin de matinée à Libreville, les membres du courant dissident Héritage et modernité, exclus par Ali Bongo la vieille, ont décidé de créer leur parti dénommé "PDG Héritage et modernité".
« Puisque le PDG n’est pas un patrimoine privé, nous prenons notre part d’héritage en créant le PDG Héritage et Modernité », avait lancé Michel Menga M’Essone, l’un des 3 députés membres du parti au pouvoir frappé par une décision d’exclusion intervenue la veille.
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Créé le 12 mars 1967, le PDG était parti unique au Gabon jusqu’au retour au multipartisme en 1990. Le parti est toutefois resté au pouvoir depuis sans alternance politique depuis près de 50 ans. Outre Ali Bongo Ondimba, Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine, Raymond Ndong Sima, Piere Claver Maganga Moussavou... se sont aussi déclarés candidat à ce scrutin.
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