Malversations financières

Pont de Kango : Landry Patrick Oyaya dans les filets de l’opération Mamba

Pont de Kango : Landry Patrick Oyaya dans les filets de l’opération Mamba
Une vue du Pont de Kango réhabilité et Landry Patrick Oyaya (médaillon) © 2017 D.R./Info241

L’opération Mamba des autorités gabonaises vient de faire une nouvelle victime. Les agents encagoulés de la police gabonaise ont fait irruption ce matin dans les locaux de l’Agence nationale des grands travaux et des infrastructures (ANGTI) de Libreville. La perquisition a conduit à l’arrestation de Landry Patrick Oyaya, directeur adjoint de ladite agence impliqué dans la désormais affaire du Pont de Kango, situé sur la nationale 1.

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Nouveau coup de filet pour les agents du B2 dans l’opération mamba qui vise à mettre la main sur les pourfendeurs des deniers publics. Ce jeudi, les enquêteurs ont perquisitionné l’ANGTI et mis aux arrêts son directeur général adjoint Landry Patrick Oyaya. Selon certaines sources, il lui ait reproché sa gestion financière alors qu’il était encore directeur général du Fonds d’entretien routier.

Le pont de Kango avant sa réhabilitation

Le nom de l’ingénieur des Travaux publics, Landry Patrick Oyaya, aurait été cité lors d’aveux qu’auraient concédés Christian Nkero Capito, un conseiller de l’ancien ministre de l’Economie Magloire Ngambia actuellement dans les geôles de la prison centrale de Libreville pour des raisons de malversations financières présumées.

Selon nos informations, Landry Patrick Oyaya est visé par une enquête préliminaire diligentée par la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire sur le marché public concernant la réhabilitation du Pont de Kango. L’Etat gabonais y dénonce des surfacturations et des irrégularités dans l’attribution et l’exécution de ce marché confié « par attente directe » à la société Sericom Gabon, appartenant à l’homme d’affaires italien Guido Santullo.

On se souvient qu’en juin 2012 suite à une avarie, le Pont de Kango était devenu impraticable d’où sa nécessaire réhabilitation qui avait fait grand bruit. Coût de l’opération : près de 19 milliards de nos francs. Une odeur de détournement planerait sur ce dossier selon les enquêteurs du la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire dont l’une des pièces ouvrières serait Landry Patrick Oyaya.

@info241.com
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