Vers l'installation d’une usine de montage de bus au Gabon ?

Vers l'installation d’une usine de montage de bus au Gabon ?
Vers l'installation d’une usine de montage de bus au Gabon ? © 2013 D.R./Info241

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En visite récemment à Rio de Janeiro, accompagné d’une importante délégation, Alain Ndjoubi Ossami, le directeur général de la Société Gabonaise de Transport (SOGATRA) a réceptionné un lot de 59 bus sur les 149 figurant dans le bon de commande du partenariat noué avec l’entreprise brésilienne de construction de bus Marcopolo S.A.

En marge de cette visite de réception des bus, le directeur général de la SOGATRA a sollicité de la part des responsables de la société Marcopolo S.A. l’implantation d’une usine d’assemblage de bus au Gabon. Ce, afin de palier aux difficultés de pièces de rechange rencontré par le transporteur public gabonais et qui réduit sa flotte de bus.

En outre, l’implantation d’une usine permettra un transfert de compétence, de technologies en faveur de la partie gabonaise. A ce qui semble, la proposition du directeur général de SOGATRA n’a pas fait l’objet d’une étude de la partie gabonaise, en termes d’analyse de marché, de faisabilité, de coût...

Aussi, prudent et diplomate, Alberto Calcagnetto, représentant Marcopolo S.A. a souhaité que le Gabon accompagne sa demande d’une étude de marché pour envisager une possible installation d’une usine d’assemblage au Gabon de la deuxième entreprise industrielle du Brésil.

Classé parmi les trois premiers constructeurs de bus au monde, Marcopolo S.A. possède quatre usines au Brésil, ainsi que des usines en Argentine, en Colombie, au Mexique, et en Afrique du Sud. Malgré l’importante subvention dont bénéficie SOGARA de la part des pouvoirs publics, l’unique transporteur public gabonais peine à répondre à ses objectifs : transport des usagers, couverture de l’ensemble du réseau routier de la capitale et ses environs.

A Rio, il faut attendre au moins une heure avant d’embarquer dans un bus de SOGATRA pour se rendre à Ntoum située à seulement 35 km de Libreville. Certains pour être sûrs d’avoir un ticket font la queue depuis 5 heures du matin. Et sont généralement pointés du doigt, le manque de ressources humaines qualifiées, de professionnalisme et l’absence de management adéquat.

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