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Ouverture ce lundi à Libreville du 14e forum de l’AGOA

Ouverture ce lundi à Libreville du 14e forum de l’AGOA
Ouverture ce lundi à Libreville du 14e forum de l’AGOA © 2015 D.R./Info241

Le forum international African growth opportunities act (AGOA) ouvre ses portes ce matin à Libreville durant 4 jours, une première en Afrique centrale. Le thème de 14e messe économique entre l’Afrique subsaharienne et les Etats-Unis est : « Agoa an 15 : pérennisation du partenariat durable entre les Etats-Unis et l’Afrique en matière d’investissements et de commerce »

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Agoa (African growth opportunities act), est une loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique. Elle est une loi américaine votée et promulguée en mai 2000 par le Congrès américain.. En clair, elle permet aux pays de l’Afrique subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droit de douanes. Le Gabon est éligible depuis 2000.

Le forum débute donc ce lundi matin à 9h00 avec un pré-forum des Ministres et experts du Commerce qui s’étendra jusqu’en début d’après-midi. La journée de mardi sera consacrée à un forum du secteur privé, de la société civile et de l’AWEP (Programme des Femmes Entrepreneurs Africaines). Les choses sérieuses ne débuteront que mercredi avec plusieurs ateliers ouverts à l’ensemble des participants et au public.

Qualifiée de pierre angulaire de la politique commerciale des États-Unis en Afrique, l’Agoa a certes dynamisé les exportations non pétrolières du continent, mais son impact et ses bénéfices sont encore minimes. Pire que cela, seule une poignée de pays dominent les échanges, à savoir le Nigeria, l’Angola et l’Afrique du Sud. A eux seuls, ces trois pays concentrent la quasi-totalité des exportations africaines vers les États-Unis et vice-versa.

D’ailleurs, si la plupart des dirigeants africains soutiennent que l’Agoa est la meilleure option pour accroître les échanges commerciaux entre le continent et les États-Unis, ils n’apprécient pas les incertitudes du traité et ses limitations. Pour eux, en effet, si le traité avait été prorogé d’au moins quinze ans (au lieu de dix), les investisseurs ne seraient plus réticents à investir sur le continent parce qu’ils auraient tout le temps de récupérer leurs investissements.

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