Journée mondiale

Liberté de la presse : Un appel pour la fin des peines privatives de liberté infligées aux journalistes

Liberté de la presse : Un appel pour la fin des peines privatives de liberté infligées aux journalistes
Liberté de la presse : Un appel pour la fin des peines privatives de liberté infligées aux journalistes © 2016 D.R./Info241

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée de par le monde ce 3 mai, la Secrétaire générale de la Francophonie Michaëlle Jean, lance un appel solennel pour que cessent les peines privatives de liberté infligées aux journalistes dans l’exercice de leur métier.

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Dans le classement annuel de la liberté de la presse dans le monde de RSF publié le 20 avril, le Gabon avait chuté de 5 places pour se classer 100e sur 180 pays. L’actualité récente montre malheureusement que plusieurs journalistes gabonais sont encore emprisonnés ou interpellés par la justice gabonaise pour l’exercice de leur profession.

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« En ma qualité d’ancienne journaliste et au titre de Secrétaire générale de la Francophonie, je lance un appel solennel pour que cessent ces pratiques contre productives pour la vie démocratique », a déclaré Michaëlle Jean.

Dans un communiqué reçu de ses services, elle rappelle que « année après année, les rapports de Reporters sans frontières signalent une même vérité, insupportable : la liberté de la presse connaît un grave recul et particulièrement dans l’espace francophone ».

« Les journalistes sont menacés, victimes de violences, de nombreux pays sanctionnent encore lourdement, par des peines privatives de liberté, des reportages, des éditoriaux, qualifiés de délits de presse », soutient Mme Jean.

Mardi, la Secrétaire générale participera, à la soirée « hommage aux héros de l’information », organisée par Reporters sans frontières (RSF) et la Mairie de Paris. Mme Jean exhorte tous les acteurs concernés de l’espace francophone à « engager un débat de fond pour assurer la liberté de la presse, la pluralité des médias et la libre circulation de l’information, des idées et des opinions ».

Michaëlle Jean rappelle qu’aussi bien à l’occasion du XIVe Sommet Sommets de Kinshasa en 2012 que du XVe Sommet de Dakar en 2014, les chefs d’États et de gouvernements de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) « se sont engagés à veiller au respect de la liberté de la presse ».

Ils s’étaient aussi engagé à « assurer les conditions d’exercice de cette liberté adossée à une véritable protection des journalistes et des autres professionnels des médias dans l’exercice de leur métier ».

@info241.com
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