Comme nous vous l’annoncions la semaine dernière, Ali Bongo a quitté Libreville dimanche pour Marrakech (Maroc) où il prendra part à la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP22) et à une réunion au sommet des chefs d’Etat d’Afrique organisée à l’initiative du roi du Maroc Mohammed VI.
Accompagné de trois de ses ministres, le président gabonais doit intervenir lors des travaux dédiés aux chefs d’Etat mardi. C’est d’ailleurs la première sortie internationale de celui dont la réélection au soir de la présidentielle du 27 août est toujours contestée par l’opposition. Ali Bongo s’était fait alors absent de tout déplacement extérieur depuis sa réélection controversée.
Engagés au cœur des négociations depuis l’ouverture de la COP22 le 7 novembre, les experts gabonais du ‘Conseil national climat’ et des départements ministériels œuvrent sur les terrains scientifique et diplomatique pour réaffirmer la prééminence des ambitions gabonaises : affectation des terres, sanctuarisation des écosystèmes, surveillance satellitaire des espaces terrestre et maritime, développement agro-industriel raisonné, institutionnalisation des politiques de développement durable.
En marge de la conférence onusienne, le 16 novembre, journée de l’Afrique pour la COP -, le souverain chérifien a souhaité organiser un sommet spécial réunissant plusieurs dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement.
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