Rage au Gabon : plusieurs cas déclarés dans l’Estuaire, le Haut-Ogooué et le Woleu-Ntem
La communauté internationale a célébré hier, 28 septembre, la 14e Journée mondiale de la rage. Une commémoration qui avait pour thème « Finissons-en avec la rage : collaborons et vaccinons ». Selon les données de l’OMS, cette maladie transmise à l’homme par les chiens, tue encore une personne toutes les 9 minutes, et près de la moitié des décès concernent des enfants.
La transmission à l’homme se fait par morsures de chiens malades
Le Gabon a enregistré officiellement six cas de rage durant les trois dernières années : 2 femmes adultes et 4 enfants. Ces cas ont été notifiés dans les provinces de l’Estuaire (5 décès), principalement dans la capitale, et du Woleu-Ntem (1 décès). Des cas de rage ont été signalés deux années de suite, en 2014 et 2015, dans le Haut-Ogooué, à Moanda.
Jusqu’à 99% des cas de rage humaine sont dus à des morsures de chiens. Les campagnes de vaccination de masse des chiens couvrant 70% de la population canine à risque peuvent conférer une immunité collective contre la rage et sont le seul vrai moyen d’interrompre le cycle infectieux entre l’animal et l’homme, souligne l’OMS.