Les carpes mortes de Lambaréné victimes d’une bactérie présente dans l’Ogooué !
On en sait désormais un peu plus sur la mort inexpliquée de carpes dans l’Ogooué, près de Lambaréné. Selon un communiqué du gouvernement gabonais qui a décidé de prolonger de 15 jours l’interdiction de pèche dans la zone sinistrée, les carpes mortes auraient été victimes « d’une bactérie de type Aeromonas veronii, présente naturellement dans l’environnement ». Voulant ainsi écarter la thèse d’une pollution marine, avancée jusque-là.
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Le gouvernement gabonais a dévoilé ce mardi, les premières conclusions de l’enquête scientifique diligentée par ses soins autour de la mort inexpliquée de plusieurs milliers de carpes dans certains lacs situés entre Ndjolé et Lambaréné. Selon les autorités gabonaises, les poissons décédées mystérieusement le seraient de mort naturelle.
Dans le communiqué gouvernemental parvenu à la rédaction d’Info241, les autorités disent avoir consacré « les meilleurs efforts (..) à la compréhension du phénomène ». Arguant que « les résultats des analyses diligentées par l’Agence Gabonaise de la Sécurité Alimentaire (AGASA) ont permis d’écarter l’hypothèse d’une contamination d’origine chimique liée aux pesticides, engrais ou métaux lourds ».
Une représentation scientifique de cette bactérie
De plus, la mort des capes serait due à une bactérie naturellement présente dans l’Ogooué : « les analyses effectuées par le Centre International des Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) ont révélé la présence anormalement élevée dans l’eau et dans les carpes trouvées mortes d’une bactérie de type Aeromonas veronii présente naturellement dans l’environnement », conclu le communiqué officiel. On se demande alors pourquoi le phénomène n’a jusque-là pas été observé auparavant.
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Pour ne rien arranger, le gouvernement révèle que d’autres foyers sinistrés ont été découverts « notamment dans les lacs lacs Nkangue, Onangue, Wambe et Azougue, dans le petit lac à côté de Junckeville et à Sindara dans la Ngounie ». La zone d’infection ne serait donc plus limitée aux lacs situés entre Ndjolé et Lambaréné. Toute chose qui oblige les autorités à prolonger « la suspension de la pêche et de la commercialisation de la carpe pour une durée de 15 jours ».
Par principe de précaution, le gouvernement gabonais recommande aux populations de ces zones « d’éviter de manipuler le poisson trouvé mort et de porter à ébullition l’eau provenant de ces zones pour tout type d’utilisation ». Ceci, en attendant la résorption de cette crise qui impacte visiblement que les essences de carpes de ce fleuve gabonais.
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