Le patronat gabonais signe un accord « historique » avec le gouvernement

Réunis le 15 mars dernier à Libreville, C’est finalement hier à la Primature que le gouvernement gabonais et le patronat se sont retrouvés pour parapher officiellement l’accord issue de ce concave. Même si le contenu de cet accord n’a pas été rendu public, il concerne la dette publique de l’Etat et l’économie gabonaise dans son ensemble.

Jean Bernard Boumah, le président de la confédération patronale gabonaise (CPG) et Daniel Ona Ondo ont paraphé hier à Libreville, un protocole d’accord pour solutionner les difficultés que rencontrent les entreprises et l’économie gabonaises.
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Le protocole d’accord répond aux engagements pris par les deux parties lors de leur précédente rencontre du 15 mars dernier, chargée d’examiner les questions relatives au traitement de la dette, aux mesures pour accélérer la diversification de l’économie, à la sauvegarde des emplois, à la gestion des conflits sociaux et au financement de l’assurance maladie des gabonais économiquement faibles.
La photo de famille patronat-gouvernement
Pour Jean Bernard Boumah, « C’est le 7 janvier 2016, lors de la cérémonie de vœux au Chef de l’Etat, que nous avons fait des suggestions. Quelques semaines après, nous parvenons à signer cet accord. C’est donc, pour nous, une marque de reconnaissance et une immense joie qui nous animent ». Avant d’ajouter visiblement satisfait : « Nous avons réussi à concilier nos impératifs respectifs et in fine c’est le Gabon qui gagne ».
Daniel Ona Ondo à quant à lui saluer l’accord historique en ces termes : « Nous vivons là, un grand moment de l’histoire économique de notre pays. C’est en effet, la première fois que le gouvernement et le patronat se retrouvent pour signer un engagement commun ».
L’accord trouvé entre les deux parties est désormais sur les tablettes du gouvernement pour application. Enkysté dans la crise de la chute des cours du pétrole, le Gabon peine à booster le moral des affaires dans le pays marqué par une dette intérieure qui est venue plomber la santé des PME.
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