Les nouveaux passeports de la République émergente du PDG en circulation
La campagne du passeport biométrique sécurisé qui avait été lancée le 2 décembre 2013 par l’ancien ministre de de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Jean François Ndongou marque l’essor d’un abus de la manipulation dans la création des documents officiels d’identité pour ce cas diplomatique de la République Gabonaise. L’œil du citoyen a constaté avec amertume lors de la livraison des nouveaux passeports avec une inscription incongrue, aberrante et strictement partisane, des piliers du projet politique du candidat du PDG, Ali Bongo son fameux Gabon émergent et ses idées affables « Gabon vert, Gabon des services et Gabon industriel ».
Nous ne comprenons plus et on a jamais rien compris à la gestion du pouvoir politique d’Ali Bongo Ondimba, comment des patriotes républicains puissent se permettre d’estampiller les trois piliers clés d’un projet politique partisan qui a permis a un éphémère personnage politique d’accéder à la magistrature suprême, en plus sur les passeports des Gabonais qui transcendent tous les clivages du pays.
Est-ce à dire que pour la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) que tous les Gabonais et Gabonaises sont d’obédience du parti au pouvoir. Et que nous sommes tous issus d’une nouvelle République émergente du Gabon ? D’ores et déjà, L’œil du citoyen a marqué une indignation profonde sur une telle imposture politique du pouvoir en place. C’est une divergente tentative de manipulation des symboles de la République Gabonaise par le palais du bord de mer des émergents éclairés dans les délestages répétés made in Gabon.
Comment peut-on tolérer qu’il soit est inscrit avec une discrétion maline sur la page principale des nouveaux passeports à puce, les trois piliers d’un projet politique qui souffre en plus d’un réalisme pragmatique et concret. Mais qui de surcroît est strictement partisan et d’obédience du Parti Démocratique Gabonais au pouvoir depuis 47 ans sans alternance politique. Est-ce une autre provocation qui précède la comparaison erronée du sceau et des armoiries de la République Gabonaise par le truchement de la sœur aînée d’Ali Bongo, Pascaline Mferri Bongo Ondimba voulant dans sa diatribe contre les allégations connues de Pierre Péan donner une autre signification des symboles républicains ?
En réponse à la réaction de Pascaline Bongo, un internaute ironisant martèle « qu’il est inutile de se lamenter, car ce qui arrive en ce moment au Gabon est la conséquence d’une maternité allaitante masculine. De même que l’enfant allaité au lait de vache fonctionne comme une vache, quels pourraient donc être les conséquences psychiques et psychologiques causées par un lait masculin comme celui du fils d’Omar Bongo Ondimba ?
Doit-on comprendre que le pays est dans les mains d’un enfant allaité au lait masculin. Toute chose qui doit inquiéter tout Gabonais éclairé. Enfin, c’est juste un constat de L’œil du citoyen. Selon la Constitution Gabonaise, tous les citoyens Gabonais ont la liberté fondamentale et républicaine de ne pas dans l’absolu se reconnaître de l’idéologie politique du PDG. Sinon on doit nous expliquer pourquoi il existe d’autres partis politiques au Gabon alors.
Est-ce que ce projet politique dit de l’émergence est inscrite dans les arcanes des symboles qui constituent la loi fondamentale du Gabon ? Alors pourquoi les intitulés ou axes stratégiques des autres candidats d’autres bords politiques de l’opposition ne figurent pas au sein du nouveau passeport ? L’œil du citoyen trouve que c’est une inertie insultante de la nouvelle classe dirigeante. Car, comment insérer avec impertinence et dédain des idéologies politiques partisanes portées par le candidat PDG, Ali Bongo Ondimba dans un document officiel symbolique de la République Gabonaise.
Plusieurs internautes ont exprimé leur désarroi et leur outrance en exigeant à travers leurs publications sur les réseaux sociaux une révision à tout prix de la part des services de la DGDI du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, sous tutelle de Monsieur Mapangou, un pantin de l’émergence et d’Ali Bongo. Cette pièce d’identité unique document diplomatique pour tous les Gabonais n’est pas une carte ou un document du parti politique PDG, mais un Passeport National.
Une autre internaute interpelle tous les citoyens Gabonais en affirmant ceci : « continuons à nous indigner de tels abus qui nous laissent penser que ce parti au pouvoir PDG depuis 47 ans veut nous embrigader dans leur logique despotique. Éveillons nos consciences et libérons la parole, notre mutisme et notre silence coupables doivent être enterrés. »
Abondant dans ce sens, un autre son de cloche se signale en affirmant que "dans ce cas de figure, avec preuve à l’appui, il ne reste qu’à porter plainte contre l’Etat . Ou encore s’il y a une opposition sérieuse qui puisse prendre ce problème à bras le corps par une procédure législative cohérente. En faisant intervenir le Parlement Gabonais, car dans d’autres cieux les députés représentants du peuple ou les Sénateurs devraient faire comparaître un représentant du Gouvernement afin de demander des explications claires. Et aussi, en demandant d’abolir avec urgence les passeports en circulation avec cette mention de Gabon vert, Gabon industriel, Gabon des services. L’œil du citoyen rappelle à ceux qui l’oublient ou l’ignorent par symptômes maladifs que le Gabon nous appartient à tous. C’est à nous de le défendre en revendiquant la restauration d’un esprit républicain.Nous devons faire large échos de cet esprit pour ramener la sérénité républicaine dans le pays.
Répondant aux partisans qui soutiennent cette improbité administrative intolérable, un citoyen déshonoré relève "qu’on ne blague pas avec ce qui fait la République et la nation Gabonaise. En inscrivant les idéologies d’un parti politique, c’est hautement porter atteinte à l’Etat et à notre constitution. Les programmes partisans passent, mais la République restera ad vitam aetenam jusqu’à la fin des temps, même Omar Bongo le soit disant immortel tout puissant est mort et le Gabon a continué à exister. Ne nous prenez pas pour des stupides aveugles, demain ce sera quoi ? S’interroge-t-il tout en décriant cette procédure de l’administration Gabonaise sous l’ère d’Ali Bongo.
Signalons toutefois que concernant la souveraineté de l’État gabonais vis-à-vis de ce nouveau système, le général Mondjo Boukila nous avait expliqué que « la direction générale de la documentation et de l’immigration exigeait un système sur lequel elle est totalement souveraine. Le partenariat mis en place avec l’Imprimerie nationale permet au Gabon d’atteindre les normes de sécurité les plus exigeantes tout en intégrant nos spécificités et en garantissant une réversibilité à l’autonomie de l’État Gabonais ».
L’avenue de ce passeport avait été saluée par toute la population Gabonaise, car même si l’ancien passeport est toujours en cours de validité, le nouveau passeport, une fois en vigueur pourra permettre à tous les citoyens Gabonais détenteurs de ce sésame controversé de voyager sans visa vers des pays où ces technologies sont intégrées. Ce nouveau document diplomatique faciliterait la mobilité des Gabonais du fait que la demande de visa peut se faire sur place dans le pays hôte, du fait de l’ingénierie du système biométrique international.
L’œil du citoyen rappelle à tout le peuple Gabonais que les symboles de la République sont sacrés contrairement à la jeunesse qui est sacrifiée par les crimes rituels et le commerce des pièces détachées. On nous l’ a tous appris en cours d’éducation civique au primaire scolaire…N’avons-nous pas de conscience républicaine au delà de nos opinions politiques ? N’avez-nous aucun respect pour les valeurs de la République qui font et définissent notre identité nationale ?
Avant d’être partisan de la majorité à la solde de l’émergence, de la famille Bongo ou du PDG ou encore de l’opposition, nous sommes avant tout Gabonais et Républicain. Tous les défenseurs de cet acte de mépris ne respectent pas la République et non plus de considération pour l’Etat de droit ses principes fondamentaux. Certains jeunes aveuglés, à force de chercher à bénéficier des largesses du pouvoir en place s’évitent tout jugement critique. Et en plus sans la moindre objectivité en devenant des larbins assimilés.
La République Gabonaise est notre bien à tous et aucun gouvernement peu importe son obédience politique n’est en droit de se permettre de modifier ou d’ajouter son programme politique partisan et idéologique sur les documents officiels de la République. Car notre mutisme et le silence insultant des citoyens Gabonais ont pour conséquences la banalisation de la République et l’Etat de droit.
Rappelons que le nouveau modèle de passeport, électronique, est entré en vigueur au Gabon le 23 janvier 2014 selon le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de l’Immigration et de la Décentralisation. L’ancien passeport ne sera plus produit à partir du 27 janvier 2014. En tolérant une telle imposture politique et administrative made in DGDI, c’est la perdition et la destruction à petit feu de notre bien à tous peu importe notre appartenance politique.
Ce qui es à craindre dans tout ça, c’est que de telles aberrations idéologiques renforcent les allégations qui font du Gabon une République bananière et moyenâgeuse. En s’y référant à toutes les atteintes et abus politiques totalitaires qui sont faites à la République Gabonaise cette idée est confortée. Or, l’unique souverain reste le Peuple et non un parti politique bien qu’au pouvoir depuis 47 ans, les citoyens doivent se munir de leurs droits fondamentaux en disant NON foncièrement à de tels actes despotiques.
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