Crise post-électorale

Ali Bongo dénié par la Francophonie : Jean Ping réaffirme son élection à la présidence du Gabon

Ali Bongo dénié par la Francophonie : Jean Ping réaffirme son élection à la présidence du Gabon
Ali Bongo dénié par la Francophonie : Jean Ping réaffirme son élection à la présidence du Gabon © 2017 D.R./Info241

L’illégitimité et la fraude électorale du régime d’Ali Bongo sont reconnues et attestées par des institutions internationales de renom. En effet, dans un communiqué de presse s’articulant autour de la sortie du rapport de la mission d’information et de contacts de la Francophonie, Jean Ping s’exprimant en sa qualité de Président élu de la République gabonaise a réaffirmé son engagement et celui de tous les membres de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) à revendiquer leur victoire de la présidentielle du 27 août 2016. « La Communauté internationale est partie prenante de la justice à rendre au peuple gabonais », a-t-il martelé

Moov Africa

On peut lire dans ce communiqué de presse venant du camp de Jean Ping ce qui suit :« Le 21 juin 2017, le Président de la République élu Jean PING et tous les membres de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) ont pris connaissance du rapport de la mission d’information et de contacts dépêchée au Gabon par la Secrétaire générale de la Francophonie (OIF), pendant la période allant du 22 au 30 août 2016, en vue de l’élection présidentielle du 27 août 2016 ».

Lire aussi >>> La Francophonie désavoue Ali Bongo : quid du rôle de la communauté internationale

Selon la Coalition pour la Nouvelle République (CNR), présidée par Jean Ping : « Le mandat de cette mission a consisté à évaluer les efforts déployés par les acteurs
politiques gabonais en vue d’organiser des élections libres, crédibles et transparentes. Il s’agissait surtout de vérifier que le processus électoral gabonais répondait aux normes et exigences internationales en matière de démocratie. Le peuple gabonais et la Coalition pour la Nouvelle République saluent les conclusions et la publication de ce rapport qui énonce clairement les faits et qui confirme bien que M. Ali Bongo n’a pas été élu par les Gabonais et qu’il s’est imposé au pouvoir par la force
 ».

En effet, le rapport, abordant la question du contentieux devant la Cour constitutionnelle, a relevé que : « dans sa décision, la Cour a annulé les résultats de 21 bureaux de vote répondant ainsi favorablement en partie aux demandes reconventionnelles présentées par le candidat Bongo et visant à l’annulation du scrutin dans 27 bureaux de vote de la province de l’Estuaire (Libreville et environs). Ces annulations représentant plus de 10 000 voix ont été motivées par l’existence de ratures sur les procès-verbaux. Par contre, la demande d’annulation des résultats de la province du Haut- Ogooué, au cœur du contentieux, présentée par M. Ping, a été rejetée. Cette différence de traitement entre les résultats du Haut-Ogooué et ceux de l’Estuaire n’a pas permis de lever tous les doutes sur la sincérité des résultats tels qu’issus des urnes ».

Pour les soutiens de l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine, « Après les rapports des missions électorales de l’Union Européenne (UE) et de l’Union Africaine (UA), voici un troisième rapport d’observateurs internationaux, et donc impartiaux, qui vient légitimer, si nécessaire, la contestation des résultats tels qu’annoncés par la Cour constitutionnelle et la Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP), et donc confirmer la victoire par les urnes de M. Jean Ping ».

Avant de conclure en réaffirmant leur engagement à rétablir la vérité des urnes : « Le Président de la République élu, M. Jean Ping, soutenu par le peuple gabonais, et la Coalition pour la Nouvelle République ne renonceront jamais à leur victoire. La Communauté internationale est partie prenante de la justice à rendre au peuple
gabonais
. »

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article