Crise de l’éducation : Me Paulette Oyane va saisir le Comité Africain des droits et du bien-être de l'enfant

Crise de l’éducation : Me Paulette Oyane va saisir le Comité Africain des droits et du bien-être de l'enfant
Crise de l’éducation : Me Paulette Oyane va saisir le Comité Africain des droits et du bien-être de l'enfant © D.R./Info241

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La présidente du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (CDDH-Gabon), prix des droits de l’homme pour l’Afrique centrale, Me Paulette Oyane Ondo n’est pas restée insensible aux récents événements ayant secoués le secteur de l’éducation le week-end écoulé. Mercredi dernier, les jeunes élèves des lycées et collèges étaient descendus dans la rue pour revendiquer la reprise des cours suite à la grève de leurs enseignants.

Des heurts ont ainsi éclaté entre les jeunes manifestants et la police venue pour "restaurer l’ordre public”. A travers notamment son compte facebook, l’avocate a manifesté son à indignation face à ce qu’elle qualifie de brutalité policière : “ nos petits frères et nos petites sœurs viennent de faire l’objet de violences et de brutalités policières gratuites pour avoir osé revendiquer les meilleures conditions de leur éducation. Or, le droit à l’Education est un droit de l’Homme ".

Une attitude qu’elle condamne et souhaite porter à l’attention des plus hautes instances africaines de l’enfance. Ainsi donc, la présidente gabonaise du CCDH envisage déposer une plainte devant le Comité Africain des droits et du bien-être de l’enfant d’Addis-Abeba (Ethiopie) afin que justice soit faite : "je suis actuellement en train de préparer un rapport que je dois présenter devant le Comité Africain des droits et du bien-être de l’enfant sis à Addis-Abeba."

Elle lance ainsi donc, un appel à témoins pour recouper des éléments pour que l’Etat gabonais puisse rendre des comptes : “ Je demande à toutes les bonnes volontés de me faire parvenir, d’une part, un rapport circonstancié sur les événements de ces derniers jours qui amené nos jeunes petits frères et sœurs à revendiquer et pousser les forces de l’ordre à user de violence de manière disproportionnée comme à leur habitude, et d’autre part à réaliser une vidéo sur ces violences. La vidéo doit être de bonne qualité susceptible d’être visualisée sur un support sophistiqué

La désormais crise de l’éducation avait obligé, le gouvernement à suspendre les cours puis à démettre de leurs fonctions de hauts fonctionnaires de l’éducation nationale et du budget. Une situation à rebondissements qui n’a pas fini de nous révéler ses vérités.

@info241.com
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