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Le procès en diffamation du patron de Kongossanews une nouvelle fois renvoyé

Le procès en diffamation du patron de Kongossanews une nouvelle fois renvoyé
L’ancien vice-président (gauche) et le journaliste auteur de l’article jugé diffamatoire par le plaignant © 2021 D.R./Info241

Le procès en correctionnel du patron du média en ligne Kongossanews n’a pas eu lieu comme prévu ce jeudi. L’affaire qui met aux prises l’ancien vice-président gabonais Pierre-Claver Maganga Moussavou et le patron du média Stive Roméo Makanga tourne autour de l’implication du premier cité dans le scandale du Kevazingogate. Le média en ligne avait sonné la charge le 21 mai 2019 avec un article à charge présentant l’ancien second d’Ali Bongo comme étant le « chef de gang » de ce scandale.

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Après plus d’un an de procédures et de reports, l’audience dans le fond qui devait avoir lieu ce jeudi matin a été ajournée au 21 janvier en raison d’un désistement de dernière minute de l’avocat du patron du média en ligne. L’ancien vice-président réclame 950 millions de dommages et intérêts et une condamnation « exemplaire » contre le patron de presse qui a enregistré ces derniers jours, le soutien de ses pairs du Cercle des patrons de la Presse privée en ligne (CPPPL).

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Au début de l’affaire, la justice gabonaise avait imposée au plaignant la bagatelle caution de 20 millions pour instruire cette plainte en citation directe en correctionnelle. Une somme exorbitante que s’était acquitté l’ancien vice-président qui veut voir laver son honneur « souillée » dans cette triste affaire de disparition de containers de Kevazingo au port à bois d’Owendo. Cet article serait selon lui, le premier acte qui couté sa place à l’ancien vice-président de la République.

Ce procès en diffamation avait depuis trainé en raison de question de constitutionnalité soulevée par les avocats du journaliste. Avec ce nouveau report, espérons que l’affaire connaisse enfin son épilogue surtout que le plaignant veut appeler à la barre celui qu’il considère comme le véritable instigateur de l’article querellé : l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga Fargeon, qui séjourne actuellement à la prison centrale de Libreville.

Affaire à suivre...

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