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Un Sud-africain bientôt père après avoir reçu une greffe du pénis

Un Sud-africain bientôt père après avoir reçu une greffe du pénis
Un Sud-africain bientôt père après avoir reçu une greffe du pénis © 2015 D.R./Info241

A la suite d’une circoncision traditionnelle qui avait mal tourné, un Sud-africain d’une vingtaine d’année avait eu recours à une greffe du pénis en décembre dernier au Cap (Afrique du sud). Andre van de Merwe, l’urologue qui avait conduit l’opération à l’hôpital Tygerberg au Cap le 11 décembre, a indiqué vendredi que son patient sera bientôt père.

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Selon son médecin, le jeune Sud-africain bénéficiaire de la première greffe réussie d’un pénis sera papa d’ici la fin de l’année, soit moins d’un an après l’opération. Son opération était due à une circoncision traditionnelle ratée. « Il m’a informé que sa partenaire était enceinte d’environ quatre mois », a déclaré Dr. Merwe.

Le bénéficiaire du pénis et sa femme ont 21 ans. « Ils sont très contents et nous aussi », a ajouté le médecin. Lors de l’annonce de la greffe en mars, l’équipe médicale avait déjà indiqué que le patient avait recouvré toutes les fonctions urinaires et sexuelles de son organe.

« Je pense qu’ils ont décidé d’avoir des enfants tôt car si des complications devaient survenir plus tard, au moins ils auront déjà des enfants, mais c’est moi qui spécule. C’est un garçon très stable, et sa relation avec sa compagne dure depuis plusieurs années », a ajouté le praticien.

L’opération avait duré neuf heures. Le pénis greffé avait été prélevé sur un donneur décédé après accord de sa famille.Neuf autre patients sont en attente d’une greffe similaire.

Les accidents durant ces cérémonies initiatiques, organisées sans témoins et en secret, sont assez fréquents, notamment parce que certains individus peu scrupuleux s’improvisent maîtres de circoncision avec la complicité de chefs coutumiers peu regardants.

Chaque année, le pays déplore un certain nombre de morts ou de mutilés. Malgré cela, de plus en plus de jeunes accomplissent ce rite de passage sous l’effet d’une pression sociale.

Entre 2008 et 2013, on estime à 486 le nombre de jeunes gens décédés à la suite de ces circoncisions rituelles, le plus souvent à cause d’une infection ou d’une gangrène.

Avec VOA

@info241.com
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