Sénatoriales 2021 : 89 candidats, 17 partis et 2 indépendants aux portes du Sénat gabonais !
C’est ce qui ressort de la publication vendredi par le Centre gabonais des élections (CGE) de la liste des candidatures officielles des sénatoriales des 30 janvier et 6 février 2021. Le parti d’Ali Bongo rafle la mise avec 52 candidatures sur les 89 en lice, soit 58,43% des postulants dont 22 sont déjà assurés d’être élus en l’absence d’adversaire. L’opposition sera partie prenante de ce double scrutin avec notamment Les démocrates (LD) et l’Union nationale (UN). Seuls 2 candidats indépendants ont été enregistrés dans la Ngounié et l’Ogooué-Lolo.
L’on sait depuis ce week-end la cartographie des candidatures à la 5e législature du Sénat gabonais. Sans surprise, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968) aligne la totalité des candidatures dans les 52 sièges à pouvoir électoralement. La présidente sortante PDG du Sénat, Lucie Milebou-Aubusson est elle, assurée de revenir au palais Omar Bongo car n’ayant pas d’adversaire au siège unique de Tsamba-Magotsi et de la ville de Fougamou (Ngounié).
Outre le PDG, plusieurs formations tenteront de lui ravir des sièges de sénateurs. Il d’agit de Les démocrates (LD, opposition) avec 6+3 candidats, l’Union nationale (UN, opposition) avec 6+1 candidats, le Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), le Parti social démocrate (PSD, opposition modérée) avec 4 candidats et le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS, opposition modérée) avec 2 candidats. Les autres formations telles que les SDG, le PGCI, le BDC, l’UDIS, le FPG, la DN et le RV n’aligneront elles qu’un unique candidat.
Au total, ce sont 17 formations politiques qui prendront la ligne de départ de ce double scrutin qui sera une formalité pour le PDG, assuré non seulement de conserver sa majorité mais aussi de compter sur les 15 sénateurs que désignera Ali Bongo par décret. Plusieurs partis de l’opposition tels que le Rassemblement héritage et modernité (RHM) qui a pourtant changé de nom, le Rassemblement national des bucherons (RNB), l’Union pour la nouvelle république (UPNR) ou encore l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE) ne seront présents que grâce à un ticket avec une autre formation.
Dans 22 sièges en lice, le PDG est déjà victorieux avant la tenue d’un quelconque scrutin en raison de l’absence de challengers. Le suspens sera donc de mise que dans 30 circonscriptions où le collège spécial constitué d’élus locaux municipaux et départementaux devront départager entre 2 à 4 candidats.
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