Promesses de campagne

Retro 2016 : Quand Ali Bongo promettait de se faire soigner au Gabon plutôt qu’à l’étranger

Retro 2016 : Quand Ali Bongo promettait de se faire soigner au Gabon plutôt qu’à l’étranger
Retro 2016 : Quand Ali Bongo promettait de se faire soigner au Gabon plutôt qu’à l’étranger © 2018 D.R./Info241

Durant la présidentielle d’août 2016, Ali Bongo a fait plusieurs promesses devant les caméras. Parmi elles, celle d’accepter de se faire soigner dans son pays, dans les nombreuses structures hospitalières de pointe qu’il s’est toujours vanté d’avoir sorti de terre. Seulement depuis le 24 octobre, le patient Ali Bongo qui, visiblement a peu confiance en ses propres structures hospitalières, poursuit son exil médical hors de nos frontières hospitalières.

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C’est officiel, Ali Bongo a été victime d’un accident vasculaire cérébral le 24 octobre alors qu’il séjournait en Arabie Saoudite. Seulement depuis son malaise, Ali Bongo refuse de regagner son pays pour y suivre des soins. Une position à l’opposée des déclarations électorales du candidat à la présidentielle de 2016. Tout le contraire de ce qu’il déclara à nos confrères de VoxAfrica lors d’un plateau spécial.

Dans un extrait très poignant, on entend Ali Bongo vanter sa politique pour améliorer la qualité des soins aux populations. « Pour certaines maladies, explique-t-il, on préfère faire venir le spécialiste qui vient opérer sur place au Gabon ». Et devant l’insistance du journaliste qui lui demande s’il accepterait de se faire opérer un jour dans des hôpitaux gabonais en cas de maladie, Ali Bongo n’a laissé plané aucun doute : « Oui, bien sûr ! ».

Un extrait de la promesse présidentielle

Une affirmation qui ne se vérifie donc nullement avec sa maladie actuelle où le président gabonais a préféré passer 5 semaines dans une structure hospitalière grand luxe à Riyad dont aucun équivalent existe dans son pays. Mieux, même pour sa rééducation et sa convalescence, c’est encore à l’étranger qu’Ali Bongo a trouvé refuge le 27 novembre. Confirmant royalement les doutes que l’on pouvait avoir sur la qualité de soins hospitaliers au Gabon.

Comme quoi en pareille circonstance, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Une maxime qui se vérifie encore en 2018 au Gabon où les structures hospitalières sont considérées à tord ou à raison comme de véritables mouroirs. Le meilleure de la santé se trouve donc à l’étranger où les gabonais lambda ne se payer des évacuations à l’étranger ou des exils médicaux couverts par la CNAMGS.

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