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Musique

Patience Dabany de retour avec un single très engagé « tais-toi quand tu parles »

Patience Dabany de retour avec un single très engagé « tais-toi quand tu parles »
Un des visuels du teasing de la sortie de ce single © 2015 D.R./Info241

La chanteuse gabonaise Patience Dabany est de retour avec un nouveau single toujours aussi métaphorique que les précédents qui annonce un douzième album disponible courant janvier 2016. Le premier extrait de ce futur album, « tais-toi quand tu parles », a été dévoilé le 24 décembre à Libreville.

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La "Mama" comme l’appellent affectueusement ses nombreux fans, a repris le chemin des studios qu’elle n’a visiblement pas quitté depuis 2011, date de la sortie de son dernier album La Locomotive II qui a connu un relatif succès comparé à son prédécesseur sorti un an plutôt La Locomotive.

En prélude à un 12e album

Ce nouvel opus a depuis sa sortie, suscité des commentaires divers. Certains appelant à une mise en "retraite bien méritée" de l’une des gloires de la musique gabonaise à travers le monde. D’autres au contraire, ont eu l’air assez ravis du retour de la Mama.

La toile gabonaise est en émoi depuis la sortie ce 25 décembre de cet opus. En cause, la chanteuse est la mère de l’actuel président du Gabon, Ali Bongo, en proie à de nombreuses véhémences depuis son accession à la magistrature suprême après le décès de son père en juin 2009. Un célèbre brûlot du journaliste français Pierre Péan, mettait clairement en cause cette filiation.

Le clip du single "tais-toi quand tu parles"

"Tais-toi quand tu parles" est pour beaucoup d’observateurs, une réponse à peine voilée aux détracteurs de son fils-président en proie à un "kongossa" politique généralisé. Si le titre de ce single brûle par la mise en relief de deux termes antinomiques "taire" et "parler", il apparaît que celui-ci serait un emprunt peut-être fortuit, à un film français de Philippe Clair sorti en 1981 ayant le même titre.

Un single politique ?

Dans la chansonnette, la militante du parti au pouvoir (Parti démocratique gabonais) devenue dernièrement conseillère municipale du 3e arrondissement de la ville de Libreville, semble régler ses comptes avec les détracteurs sans les nommer. Dès les premières mesures du single, on peut l’entendre avertir : « Tournez sept fois la langue avant de parler. Faites attention à ce que vous dites pour ne pas être esclave de vos paroles » avance t-elle d’entrée de jeu.

Avant de poursuivre son flot de paroles "assassines" par : « toute vérité n’est pas bonne à dire. Outrager, accuser, saboter sans raison, insulter, diviser, inventer les histoires. On a dit ceci, il parait qu’ils sont comme ci... comme ça ! ». Une vraie ode contre la médisance devenue le "métier" de certains, précise t-elle plus loin.

Notons au passage que cet album s’annonce déjà plus politisé que les précédents. Jonas Moulenda, un journaliste gabonais exilé en France, avait appelé le 22 juin dernier dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, l’artiste à renoncer à la sortie cet album en raison du caractère politique bien trempé de celui-ci. L’écoute de ce premier single confirme ainsi quelque peu ces rumeurs !

@info241.com
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