Journée de l’Afrique à la COP23

Partenariats pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris : la réponse de l’Afrique

Partenariats pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris : la réponse de l’Afrique
Partenariats pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris : la réponse de l’Afrique © 2017 D.R./Info241

Ce Mercredi 15 novembre 2017, la COP23 célèbre la Journée de l’Afrique, à l’initiative conjointe de la Banque africaine de développement (BAD), de la Commission de l’Union africaine (CUA), de la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU (CEA) et du Nouveau partenariat pour l’Afrique (NEPAD), nous informe un communiqué de presse de l’institution bancaire africaine parvenu à la rédaction d’Info241.

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La note d’information consultée par Info241, précise ce qui suit : « Deux ans après l’Accord de Paris conclu à la COP21, l’Afrique continue d’unir ses forces, misant notamment sur les partenariats pour mettre les pays développés face à leurs responsabilités et à leurs engagements en matière de financement, et inciter les pays du continent à poursuivre une trajectoire de développement sobre en carbone et appliquer ses Contributions déterminées au niveau national ».

Le tout, dans la droite ligne de la feuille de route de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, des Objectifs de développement durable de l’ONU et des High 5 de la Banque africaine de développement. Cette Journée de l’Afrique a donc pour thème : « Partenariats pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris : la réponse de l’Afrique ». Financements, renforcement des capacités, développement et transfert de technologies sont au cœur du programme de cette Journée.

Dialogue ministériel de haut niveau avec deux dictateurs : Ali Bongo et Sassou Nguesso

Plusieurs temps forts ponctueront cette Journée spéciale, qui s’ouvre à 11 h 30, sous les auspices de Son Excellence Alpha Condé président de la République de Guinée et président en exercice de l’Union africaine ; de Son Excellence Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine. Sans compter la présence des deux présidents qualifiés de « dictateurs répressifs » par l’opposition dans leurs pays respectifs : Denis Sassou Nguesso, de la République du Congo et président de la Commission climat du bassin du Congo ; « le monarque-despote » Ali Bongo, du Gabon et coordinateur du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC).

Un dialogue ministériel, modéré par l’ancien ministre de l’Intérieur gabonais Pacôme Moubelet-Boubeya, accusé par l’opposition gabonaise d’avoir été à la manette de la fraude électorale et des violations des droits de l’homme lors de la présidentielle du 27 août 2016. Le nouveau ministre contesté de la Forêt, de la Mer et de l’Environnement qui sont en danger au Gabon selon les récentes déclarations du Prix Goldman pour l’environnement, Marc Ona. Le sulfureux ministre d’Etat répressif gabonais également président de la Conférence ministérielle africaine de l’environnement (AMCEN) ouvrira les débats, avant une séance de questions-réponses.

Lancement officiel de l’Africa NDC Hub

Deuxième temps fort de cette journée : le lancement officiel de la Plateforme africaine pour les Contributions déterminées au niveau national (Africa NDC Hub), une initiative de la BAD qui compte aujourd’hui 11 partenaires, et destinée à aider les pays d’Afrique à appliquer leurs CDN respectives tout en poursuivant les priorités de développement qui sont les leurs.

Enfin, troisième temps fort : les débats laisseront place aux experts du changement climatique, qui échangeront sur les volets techniques des financements, partenariats...L’Afrique a joué un rôle clé dans la conclusion de l’Accord de Paris. Et sur les 168 pays à l’avoir ratifié à ce jour, outre l’Union européenne, 43 sont africains – soit plus de 78 % des pays du continent.

C’est dire leur niveau d’engagement et leur prise de conscience quant à la nécessité de lutter contre les changements climatiques. A la COP21 à Paris, les pays développés avaient réitéré leur promesse de fournir 100 milliards de dollars américains de financements climatiques annuels dès 2020. À ce jour, nous sommes loin du compte et l’Afrique bénéficie de moins de 4 % des flux actuels en ce domaine.

La Journée de l’Afrique est célébrée tous les ans à la COP depuis la COP17 à Durban, lancée conjointement par la BAD, la CUA, la CEA et le NEPAD. Ces institutions n’ont de cesse de défendre les intérêts des 54 pays d’Afrique, l’un des continents les plus exposés aux changements climatiques, alors qu’il contribue pour 3 % à peine aux émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

@info241.com
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