Lynchage d'auteurs de crime avec prélèvement d'organe : le Gabon suivra t-il l'exemple de Madagascar ?

Lynchage d'auteurs de crime avec prélèvement d'organe : le Gabon suivra t-il l'exemple de Madagascar ?
Lynchage d'auteurs de crime avec prélèvement d'organe : le Gabon suivra t-il l'exemple de Madagascar ? © 2013 D.R./Info241

Moov Africa

Alors qu’au Gabon, les cas de crimes avec prélèvement d’organe sont légions, et que les commanditaires et les auteurs de ces crimes odieux sont connus et généralement peu inquiétés par la justice, au grand dam des populations et des parents de victimes, à Madagascar, les populations lynchent et brûlent les présumés coupables de tel crime d’une autre époque.

La scène d’horreur a eu lieu sur l’île touristique de Nosy, où trois hommes soupçonnés de trafic d’organes humains ont été lynchés puis brûlés vifs par une foule d’habitant en colère selon la gendarmerie.

Pour cause, l’île touristique de Nosy serait devenu le lieu de crimes avec prélèvement d’organe, dernière victime en date le corps sans vie d’un garçon de 8 ans retrouvé sans sexe ni langue. Un énième cas de mutilation sur l’île où le cas de disparition d’enfants puis retrouvés mutilés a explosé.

Au Gabon, pourrait-on un jour, assister à ces scènes de justice populaire ? Difficile d’affirmer le contraire au regard du chiffre important des crimes commis avec prélèvement d’organe depuis des années, et de l’incapacité de nos autorités à traduire les coupables devant la justice.

L’alerte est donc donnée, avant que les populations décident de se faire justice, au risque de transformer le pays en un théâtre macabre de scène de justice populaire avec son lot inévitable d’innocents passés au bûcher. Car la justice n’a pas d’état d’âme en matière de respect des droits de l’Homme.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article