Le Conseil de l’eau et de l’électricité du Gabon n’a pas atteint ses objectifs en 2018 !
C’est l’aveux fait mercredi par les administrateurs du Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE), réunis en conseil d’administration ordinaire à Libreville. Ce conseil assure notamment pour le compte de l’Etat, l’exécution du service public lié à la gestion des réseaux d’eau et de l’éclairage public.
Les administrateurs du CNEE ont reconnu l’évidence : l’année 2018 n’aura pas été bonne pour l’entité créée par la loi n°019/95 du 23 novembre 1995 et organisée par le décret n°0658 du 21 avril 2011. Mercredi, ces administrateurs se sont réunis pour faire le bilan de l’année 2018 et fixer les perspectives, notamment le budget de l’exercice 2019.
Un bilan 2018 peu reluisant de leurs propres aveux. « Nous avons constaté que toutes les actions prescrites n’ont pas été menées à leur terme, en raison des contingences économiques », a reconnu Pierre Ngavoura, PCA du CNEE au sortir des travaux.
Et de promettre « La direction générale s’emploie à pallier les difficultés constatées. Pour 2019, nous espérons que ces difficultés seront derrière nous, afin que le plan d’actions de la direction générale soit exécuté conformément aux instructions de la hiérarchie d’une part, et du Conseil d’administration, d’autre part ».
Rappelons que le CNEE est notamment chargé de décider de la création des réseaux d’eaux et d’éclairage public, d’assurer les dépenses liées au fonctionnement de ces réseaux, de procéder aux arbitrages en matière d’extension des réseaux à l’intérieur des collectivités locales desservies par le service public, tout comme il rend des arbitrages pour ajuster les besoins des collectivités locales aux ressources effectives des Fonds spéciaux de l’eau et de l’électricité.
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