La diaspora gabonaise manifeste contre Ali Bongo devant le siège de l’ONU à Genève
La crise post-électorale gabonaise est loin de connaitre une accalmie. La diaspora gabonaise très active depuis la présidentielle gabonaise, manifeste depuis ce mercredi matin devant l’Office des Nations unies à Genève (Suisse) pour que lumière soit faite sur la répression et les incidents mortels qui ont émaillé l’annonce des résultats controversés de la présidentielle gabonaise du 27 août dernier. Des incidents qui ont fait plusieurs morts et conduit à l’incarcération de plusieurs citoyens opposés au régime d’Ali Bongo.
La diaspora gabonaise est plus que jamais vent debout contre Ali Bongo et les probables exactions exercées par son régime pour venir à bout des contestations civiles de sa réélection controversée. C’est pour obtenir l’arbitrage et le soutien de l’ONU sur cette question brûlante gabonaise que plusieurs centaines de citoyens ont décidé ce mercredi de manifester devant le Palais des Nations, siège du gendarme du monde.
Cette manifestation a été mise en place, selon les organisateurs, « pour dénoncer les innombrables violations des droits humains perpétrées au Gabon : pressions, menaces, intimidations sur les activistes et sur les populations, arrestations et détentions arbitraires, tortures et assassinats ». Elle a pour objet ont-ils précisé, « de réclamer la libération des prisonniers d’opinion et des prisonniers politiques ainsi que réclamer la désignation d’une commission d’enquête internationale indépendante sur les violations des droits humains pendant la crise post-électorale de septembre 2016 à ce jour au Gabon ».
Un autre cliché de la manifestation
Les manifestants arborant le drapeau tricolore gabonais ainsi que plusieurs banderoles, sont venus de plusieurs pays européens notamment de France. Ils sont partis pour certains de Porte maillot à Paris, et d’autres de Lyon, de Montpellier, de Marseille, de Toulouse, de Strasbourg..., afin de manifester leur indignation devant le siège européen de l’ONU pour faire entendre leur voix contre les violations de droits de l’homme, les arrestations et incarcération arbitraires ayant toujours cours actuellement, selon eux, au Gabon.
Ils réclament entre autres, la libération des prisonniers d’opinion et prisonniers politiques incarcérés par le régime d’Ali Bongo ainsi que la désignation d’une commission d’enquête internationale indépendante pour faire la lumière sur les violations des droits humains qui ont suivi l’annonce de la réélection d’Ali Bongo.
Quelques autres manifestants et leurs pancartes
La crise post-électorale gabonaise a fait plusieurs morts et disparus sans que les autorités officielles diligentent une enquête sur les incidents imputés à Ali Bongo et à son régime. Dans la nuit du 31 août, l’armée gabonaise avait attaqué à l’arme lourde le QG de campagne de l’opposant Jean Ping, faisant plusieurs morts sans qu’aucune explication ne soit donnée sur cette attaque militaire qui aura marqué les esprits.
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