Filiation d’Ali Bongo

L’enregistrement de la candidature d’Ali Bongo en 2009 était « irrégulier », selon un leader du PDG

L’enregistrement de la candidature d’Ali Bongo en 2009 était « irrégulier », selon un leader du PDG
L’enregistrement de la candidature d’Ali Bongo en 2009 était « irrégulier », selon un leader du PDG © 2016 D.R./Info241

Ambiance électrique hier après-midi sur la radio panafricaine Africa n°1. L’émission « Le Grand débat » de Francis Laloupo recevait des acteurs de poids de la vie politique gabonaise pour évoquer climat politique préélectoral. Parmi ceux-ci Dieudonné Tahiro Aperano, secrétaire fédéral de la section France du PDG (Parti démocratique gabonais) qui a affirmé que l’enregistrement de la candidature d’Ali Bongo pour briguer la présidentielle de 2009 était « irrégulier ».

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La question de la filiation d’Ali Bongo a été chaudement évoquée mercredi sur Africa n°1. "Le Grand débat" recevait pour évoquer l’actualité pré-électorale gabonaise Cyrille Ona (coordonnateur de la campagne du candidat Ali Bongo en France), Patrick Mivila (secrétaire exécutif de la Convention de la diaspora gabonaise soutenant le candidat Jean Ping), Christelle Koye (secrétaire générale adjointe du rassemblement « Héritage et Modernité ») et Dieudonné Tahiro Aperano (secrétaire fédéral de la section France du Parti démocratique gabonais).

Dieudonné Tahiro Aperano, secrétaire fédéral de la section France du Parti démocratique gabonais

Le débat très enflammé a permis au patron de la fédération PDG de France, qui intervenait par téléphone, d’évoquer la filiation controversée de l’actuel locataire du palais du Bord de mer. Dieudonné Tahiro-Aperano a préféré parler de "difficultés administratives" d’Ali Bongo dans l’établissement de son acte de naissance contenu dans son dossier de candidature l’ayant permis de briguer la présidentielle en 2009.

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Pour le porte-voix du parti au pouvoir en France, "le fait qu’Ali Bongo soit le fils légitime de monsieur Omar Bongo ne souffre d’aucune discussion. Nous sommes ici seulement en face de problèmes administratifs". Avant de révéler que "les informations contenues dans l’acte de naissance n’étaient pas faux, la procédure l’était. Il s’agit juste de corriger l’irrégularité".

L’extrait de l’émission "Le Grand débat" d’Africa n°1 du 22 juin

Voilà qui devrait relancer le débat du faux et usage de faux dans la validation de la candidature d’Ali Bongo par la CENAP. Dieudonné Tahiro-Aperano reconnait ainsi par ricochet que la procédure intentée en son temps par Jean de Dieu Moukagni Iwangou devant la Haute cour de justice était bien fondée. Et que même s’il est bien le fils d’Omar Bongo, Ali Bongo s’est bien rendu coupable de faux et usage de faux et donc de haute trahison.

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Voilà qui devrait donc garantir de belles empoignades verbales entre les deux camps qui s’affrontent depuis près de deux ans sur les contours troubles de cette filiation mais aussi sur la validation de la candidature du candidat Ali Bongo en 2009 par des institutions dites libres et impartiales.

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