Insécurité

Disparition mystérieuse de jumeaux morts-nés au Centre hospitalier de Libreville

Disparition mystérieuse de jumeaux morts-nés au Centre hospitalier de Libreville
Disparition mystérieuse de jumeaux morts-nés au Centre hospitalier de Libreville © 2018 D.R./Info241

La capitale gabonaise continue d’être le théâtre d’inquiétants faits divers en série. Après la disparition de 15 élèves dont 4 seulement ont été confirmés par les autorités, voilà que les Librevillois doivent faire face à une double disparition inquiétante. Cette fois, le drame s’est déroulé hier au Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL). Une adolescente enceinte de 4 mois et demi a été diagnostiquée en « avortement », a « expulsé » des jumeaux morts-nés l’un après l’autre. Quelques trois heures après cet accouchement, les corps des enfants morts s’étaient volatilisés de l’hôpital public pourtant bien sécurisé.

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Grosse panique depuis vendredi au CHUL. Et pour cause, l’hôpital gabonais a essuyé un nouveau fait divers mystérieux. Une jeune femme de 17 ans habitant à Ntoum, enceinte de jumeaux, a été diagnostiquée comme ayant un « avortement en cours ». Conduit au bloc à 3h10, elle regagne sa chambre autour de 4h du matin. Et seulement quelques heures plus tard, à 7h du matin, les corps des bébés pourtant posés près d’elle, se seraient volatilisés.

Selon le directeur général du CHUL, Éric Augustin Baye, qui a animé ce samedi à Libreville, une conférence de presse face à l’ampleur de cette double disparition inquiétante, « À 7 heures, au moment du transfert de la patiente vers le service de gynécologie, sa famille va réclamer les deux fœtus. À partir de cet instant, il est constaté la disparition des deux fœtus ». Ce n’est donc pas le personnel censé assurer la surveillance de la patiente qui ont constaté le disparition des morts-nés mais bien la famille.

Alertées, les autorités du CHUL ont procédé à une fouille systématique dans la salle d’accouchement et sur tout le circuit de traitement des déchets hospitaliers, qui s’est avérée infructueuse. Aussitôt, la police judiciaire a été saisie. « Suite à cette recherche infructueuse, la Direction générale du CHUL a saisi la police judiciaire pour les besoins d’enquête. L’ensemble des personnels de garde, a été auditionné le vendredi 15 Juin 2018 de 14h à 21h30 », a expliqué le Dr. Baye.

Selon un témoin cité par nos confrères de Gabonactu, la sage femme qui a procédé à l’opération n’ayant pas pu sauvé les bébés, « elle a demandé à la famille d’apporter un sachet pour mettre les bébés décédés parce que les chauffeurs de taxi refusent généralement de transporter des bébés morts. Elle a laissé le sachet à côté de la maman et s’est rendue vite au chevet d’une autre femme qui accouchait ».

Ce n’est que plus tard lorsque les parents seraient venus chercher leur fille qu’ils constateront « que les petits jumeaux ont disparu. Le sachet était introuvable. On a fouillé toutes les poubelles mais rien », a poursuivi le témoin. Une disparition qui vient de nouveau poser le problème de la sécurité et de négligence dans les hôpitaux publics.

@info241.com
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