Brice Laccruche Fargeon, à son tour chassé du palais présidentiel gabonais !
Comme Info241 vous l’annonçait déjà ce matin, l’homme à tout-faire du palais présidentiel, Brice Laccruche Fargeon, a été limogé ce jeudi, de ses fonctions de directeur de cabinet présidentiel. Une fonction qu’il affectionnait depuis sa nomination en août 2017 et ayant fait de lui, un potentiel obstacle aux ambitions présidentielles de Noureddin Bongo, le fils aîné d’Ali Bongo qui veut prendre les rennes du pays. Pour consoler cet ancien « messager intime », Brice Fargeon a été « promu » au gouvernement, sous les ordres de Julien Nkoghe Bekale.
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Noureddin Bongo a finalement eu la tête de Brice Laccruche Fargeon. L’indéboulonnable directeur de cabinet d’Ali Bongo qui avait mauvaise presse depuis des mois, paie ses nombreux errements financiers dans le secteur pétrolier mais aussi ses « ambitions personnelles » présumées pour le fauteuil présidentiel. L’atmosphère qui était déjà délétère entre Fargeon et les Bongo début octobre, vient donc d’être scellée par son éviction du palais présidentiel.
Le désormais ancien homme fort du palais présidentiel peut garder le sourire tout de même, il a été bombardé ministre au gouvernement remanié dans la foulée ce jeudi après-midi. Brice Fargeon a été ainsi fait à l’occasion de cet énième remaniement, ministre du suivi de la Stratégie des investissements humains et des Objectifs de développement durable. Un portefeuille créé de toute pièce pour un homme qui était habitué à donner des ordres aux ministres. Théophile Ogandaga, jusque-là directeur général adjoint d’Olam, sera le remplaçant de Fargeon au palais du Bord de mer.
Pour Brice Fargeon, c’est donc la descente aux enfers pour ce gabonais d’adoption qui avait pourtant tout donné à Ali Bongo. Il était même en première ligne dans le gestion de la maladie d’Ali Bongo et les séquelles encore vivaces de son AVC. Avec la chute du président de l’AJEV, c’est tout son édifice politique avec notamment ses partis-écrans et ses proches qui gravitaient dans l’administration publique gabonaise à des postes juteux qui devraient pâtir subir de ce désamour.
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