Enrichissement illicite

Biens mal acquis : Ali Bongo et les siens bientôt fixés sur leur insolent patrimoine en France

Biens mal acquis : Ali Bongo et les siens bientôt fixés sur leur insolent patrimoine en France
Biens mal acquis : Ali Bongo et les siens bientôt fixés sur leur insolent patrimoine en France © 2017 D.R./Info241

L’épineuse affaire des biens prétendument mal acquis de la famille Bongo en France pourrait bientôt connaitre son épilogue judiciaire. Après la famille Nguema Obiang de Guinée équatoriale à la barre en juin, l’on assistera dans les trois prochains mois au procès de la justice française sur les propriétés luxueuses et autres nombreux biens détenus par le clan Bongo qui règne depuis 50 ans sur le Gabon et ses grandes richesses grâce à un vaste réseau de corruption et de blanchissement d’argent public.

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Ali Bongo et ses proches seront bientôt fixés sur le sort que leur réserve la justice française dans la célèbre instruction dite des « biens mal acquis » qui perdure depuis déjà une décennie. Selon l’agence Reuters, les juges français chargés d’instruire le volet gabonais de cette sombre affaire qui a longtemps affecté l’excellence des rapports entre le Gabon et la France, serait déjà bouclée.

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Selon une source proche du dossier, la fin de l’instruction aurait déjà été notifiée ces derniers jours à toutes les parties. Ali Bongo et son clan éclaboussés par cette affaire de détournements de deniers publics eaux fins d’enrichissement personnel, auront dès lors un délai de trois mois pour d’éventuels recours, a précisé la même source.

A l’issue de ce délai, le parquet national financier de Paris devra rendre son réquisitoire définitif. A l’issue duquel un délai d’un mois supplémentaire sera accordé aux parties en vue d’une ordonnance de renvoi en correctionnelle ou de non-lieu. Ali Bongo et ses 54 frères ont hérité de cette affaire qui empoisonne également la liquidation de la succession d’Omar Bongo qui aurait fait main basse sur les nombreuses matières premières du pays durant ses 42 ans de règne sans partage.

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Dans le cas Equato-guinéen de la famille Nguema Obiang, le ministère public français avait requis contre Teodorin Obiang le 19 juin dernier, trois ans d’emprisonnement 30 millions d’euros d’amende (environ 20 milliards de FCFA) et surtout la confiscation des biens saisis pendant l’enquête, qui dépassent les 100 millions d’euros. Le fils du président Equato-guinéen est poursuivi pour blanchiment d’abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption.

Reste désormais à patienter jusqu’au mois de novembre pour connaitre le contenu des charges retenues contre la famille Bongo qui détient pas moins d’une cinquantaine de propriétés en France et plusieurs autres biens sujet à caution. Un épilogue qui pourrait bien faire grand bruit et fragiliser encore davantage Ali Bongo, vivement contesté après sa réélection controversée d’août 2016.

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