La santé d’Ali Bongo est plus que désormais fragile. Une santé qui lui vaut d’être hospitalisé depuis plusieurs jours à l’hôpital spécialisé Roi Fayçal de Riyad. Selon des sources officielles, l’actuel président gabonais a été pris d’un malaise alors qu’il séjournait en Arabie Saoudite pour le Future Investment Initiative (FII), surnommé le « Davos du désert ». Une hospitalisation qui dure déjà deux jours et a obligé Ali Bongo à se faire représenter au sommet de la CEMAC d’hier par son ministre des Affaires étrangères.
Ali Bongo va très mal. Le président gabonais a été victime d’un important malaise qui a contraint à son hospitalisation dans la capitale de l’Arabie Saoudite. Ali Bongo y était venu pour prendre par à un sommet arabe. Interné mercredi à l’hôpital du Roi Fayçal de Ryad, Ali Bongo n’a plus été revu publiquement depuis, laissant planer les doutes les plus fous sur son état de santé.
Selon la presse officielle du royaume d’Arabie Saoudite, le prince Mohamed bin Salman bin Abdulaziz informé de l’état de santé précaire d’Ali Bongo, lui aurait rendu visite mercredi soir. Selon plusieurs sources, Ali Bongo aurait été victime d’un « épuisement » suite certainement à l’actualité politique pesante du Gabon et aux nombreux tracas politiques dont il est victime depuis la présidentielle d’août 2016.
Ali Bongo rencontrant mercredi le prince Mohamed bin Salman bin Abdulaziz avant son hospitalisation
En attendant, Ali Bongo qui devait prendre part au sommet de la CEMAC jeudi à Ndjamena au Tchad, a fait partie des grands absents de ce sommet extraordinaire. Il a été remplacé à ces assises par son ministre des Affaires étrangères, Régis Immongault. Un malaise qui n’a pas laissé de marbre la toile gabonaise et les opposants du régime d’Ali Bongo qui en vont chacun de leurs commentaires.
Rappelons que seule la mort avait eu raison du pouvoir de son père, Omar Bongo, qui a dirigé de mains de fer le pays durant 42 ans sans perdre la moindre élection. Ali Bongo qui a hérité du pouvoir et du parti présidentiel de son père à sa mort en juin 2009, est déjà « vainqueur » controversé de deux présidentielles. Pourrait-il lui aussi être éloigné du pouvoir que par la grande faucheuse ? Réponse dans les prochains jours... semaines ou mois !
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