Sécurisation

Les autorités gabonaises craignent l’entrée d’armes dans le pays

Les autorités gabonaises craignent l’entrée d’armes dans le pays
Les autorités gabonaises craignent l’entrée d’armes dans le pays © 2015 D.R./Info241

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministère de la défense nationale annonce avoir mis en place une opération de sécurisation des frontières gabonaises dénommée « Nguené », en raison d’informations provenant de « pays amis » liés à la découverte de caisse d’armes. Les autorités gabonaises craignent que des armes circulent dans le pays sans pourtant indiquer l’origine probable de ces armes.

Moov Africa

Baptisée Nguéné du nom d’un serpent dangereux, l’opération mobilise toutes les forces de défense et de sécurité, indique le communiqué, soulignant qu’elle a été lancée à la suite des informations émanant des services de renseignements de pays amis et du ministère de la défense nationale.

« Sur la base de ses services de renseignements et de ceux de pays amis, le ministère de la défense nationale a été lourdement informé (sic) de la présence à nos frontières de caisses d’armes dont les destinataires ne sont pas encore identifiés », souligne le communiqué du secrétaire général du ministère, qui demande aux populations d’être vigilantes et de signaler aux autorités tout mouvement suspect.

Ces informations surviennent alors que les obsèques de l’ancien leader de l’opposition André Mba Obame sont prévus cette semaine laissant planer un climat délétère dans le pays après l’incident de l’ambassade du Bénin. L’opération a débuté dimanche même si la capitale gabonaise était quadrillée, depuis l’annonce du décès de l’opposant, par un puissant cordon sécuritaire. La menace de Boko Haram aux frontières du Cameroun voisin notamment semble également l’une des pistes probables.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article