18 organisations non gouvernementales (ONG), dont Brainforest et Alizé avec l’appui de l’Union européenne (UE) ont lancé « On mange local », un projet destiné à optimiser la consommation des produits locaux. Financé à 75% par l’UE, le projet vise à encourager une agriculture gabonaise dans laquelle les femmes sont les principales actrices, a indiqué Mme Giovanni Maserati, coordonnatrice du projet, ajoutant que le soutien aux agricultrices va se manifester aussi bien au niveau de la production que de l’écoulement de leurs produits agricoles.
Le projet « On Mange Local » vise à promouvoir les activités agricoles d’une plateforme regroupant des associations villageoises, et, encourage la pratique de l’agriculture au niveau de la ceinture verte de Libreville afin qu’elles obtiennent des revenus plus importants, s’assurent un meilleur épanouissement et, aident à réduire la dépendance alimentaire.
"Cette production est de qualité parce que saine et n’utilisant pas d’engrais chimiques", a soutenu un expert du projet, M. Richelieu Obame Nzué. Il a indiqué que l’Union européenne avait fait don de véhicules qui vont servir à évacuer la banane, le manioc, l’arachide, les légumes produits sur les sites d’exploitation agricoles vers les points de vente qui vont être disséminés dans Libreville et portant le label « On mange local ».
"N’importe lequel d’entre nous pourra s’y rendre pour faire son marché et acquérir des produits frais et sains", a-t-il ajouté.
Pour se donner davantage de lisibilité le projet s’est doté d’un site internet (onmangelocal-gabon.org), d’une page facebook et d’un compte twitter alors qu’un jeu concours « on mange local » va se dérouler à Libreville du 1er au 31 mai 2015.
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