Le gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jean Gustave Meviane M’obiang, a ordonné jeudi la fermeture du lycée technique Bernard Obiang d’Oyem à la suite de la marche de protestation des élèves de cette localité qui ra pourtant concerné plusieurs autres établissements de la capitale septentrionale.
La fermeture cet établissement scolaire d’enseignement technique est la conséquence directe des heurts survenus la veille (mercredi) dans la ville à Oyem entre policiers et élèves. La marche des élèves a brutalement dégénéré à un affrontement avec les forces de l’ordre.
Pour le gouverneur de cette province, il était urgent de faire face à la situation devant la brutalité des élèves de cet établissement qui menaçaient gravement l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens, d’où l’appel à l’endroit des parents d’élèves dudit lycée à garder leurs enfants à la maison.
Les autorités provinciales annonçant la mesure
« Cette décision a été prise pour garantir la sécurité et l’ordre public, et les parents qui ont des enfants dans cet établissements, sont priés de garder leurs progénitures à la maison car, tout élève de ce lycée pris dans la rue sera purement et simplement arrêté », a averti le commis de l’Etat.
Mercredi, selon une source proche de la mairie d’Oyem,les élèves des établissements publics de la ville d’Oyem sont massivement descendus dans la rue pour réclamer la présence des enseignants dans les salles de classe. Dans leur ras-le-bol ces élèves ne se sont pas gênés de débarquer en masse au Commissariat d’Oyem, obligeant les policiers à fuir leurs bureaux.
Suite à la décision du gouvernement de payer les fonctionnaires grévistes sur bons de caisse à compter du 26 mars courant, rappelle-t-on, les membres de la Dynamique Unitaire (DU) ont à leur tour décidé de radicaliser davantage leur mouvement de grève générale illimitée qui paralyse l’administration publique depuis près de deux mois, notamment par la non observance du service minimum chez le personnel de santé publique.
Avec AGP
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