Une coalition spontanée d’élèves de la commune de Port-Gentil a appelé à travers une marche, à un retour à la normale des cours dans les établissements scolaires publics de la localité.
La marche est partie du lycée technique Jean fidèle Otando. Les apprenants veulent la prise des cours, mais les enseignants en grève et le gouvernement ne trouvent toujours pas des solutions aux différentes revendications des agents de l’Etat réunis au sein de la Dynamique unitaire.
A Port-Gentil, les syndicalistes sont depuis le 23 mars au service provincial de la famille. Gouvernement et enseignants, notamment, ne regardent pas dans la même direction pour sauver l’école. ‘’On veut l’école’’ a-t-on entendu lors de cette marche.
Devant ce blocage, les élèves de Port-Gentil ont lancé une marche d’avertissement afin d’inviter les parties engagées dans le bras de fer à trouver un accord urgent. Ladite marche visait à se faire entendre par les autorités de la DAP surtout avoir une idée de la poursuite ou non de l’année scolaire actuelle. ‘’Chaque matin, on nous voit en uniformes alors qu’il n’y a pas cours’’ dénonce Levy, un élève.
Tentant d’accéder au lycée Joseph Ambouroué Avaro, les marcheurs se sont heurtés aux éléments de la police nationale qui étaient devant le portail de l’établissement. Les élèves ont poursuivi, après quelques instants de haute voix avec les hommes du drapeau, leur marche vers d’autres établissements.
Puis, arrivés à hauteur du carrefour Léon Mba, les élèves ont pris un autre chemin pour désorienter la police en alerte et, se retrouver dans un collège privé d’utilité publique puis se sont dirigés à la Direction d’académie provinciale. En début d’après-midi, tout est revenu à la normale.
La coalition syndicale Dynamique unitaire, réunie en assemblée générale à Libreville, avait décidé de durcir son mouvement de grève ce, malgré l’invite du gouvernement les enjoignant à reprendre le travail.
Un nouveau coup dur donc pour le gouvernement et le chef de l’Etat qui malgré des négociations express, n’auront une fois de plus pas réussi à convaincre les syndicalistes de leur bonne foi. Et ont préféré le choix de l’intimidations en mettant uniquement les enseignants sur de bons caisses.
Le porte-parole de la présidence à travers son point de presse quotidien a brandi le bâton et la carotte en menaçant de suspendre les salaires des grévistes. Au lieu de répondre favorablement au cahier de charge des centrales syndicales de la Dynamique unitaire, entre autres par la réévaluation de la grille salariale.
Avec Mandji-Infos
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