Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a annoncé mardi qu’il comptait soumettre en 2016 à référendum la question de la réduction de son mandat de sept à cinq ans, pour organiser l’élection présidentielle en 2017 au lieu de 2019. Un exemple à suivre pour le Gabon également sous le régime du septennat présidentiel.
« J’ai été élu pour sept ans » en mars 2012, mais « l’année prochaine, je vais proposer l’organisation d’un référendum pour la réduction de mon mandat », a affirmé M. Sall lors d’une rencontre à Dakar avec l’Association de la presse étrangère au Sénégal (APES), la première depuis son investiture en avril 2012.
Ce référendum va permettre « une révision de la Constitution, d’abord sur le mandat et ensuite sur quelques autres aspects pour consolider notre démocratie », a-t-il indiqué, estimant que « cela devrait pouvoir être fait en 2016, probablement au mois de mai ».
Durant sa campagne électorale puis une fois au pouvoir, M. Sall a promis de réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans, mais il a expliqué mardi que cette modification, concernant un mandat déjà entamé, devrait passer par la voie référendaire, après avis du Conseil constitutionnel.
« Si c’est validé, c’est en février 2017 que se fera l’élection présidentielle, au lieu de 2019 », a-t-il dit. A la question de savoir s’il briguerait un nouveau mandat, il a répondu : « C’est trop tôt pour parler de ma candidature ».
Alors que dans de nombreux pays africains, certains s’éternisent au pouvoir en modifiant la constitution, le Sénégal reste un modèle de démocratie puisque Dakar n’a jamais connu aucun coup d’Etat depuis l’indépendance depuis 1960.
Avec La voix de l’Amérique
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