Le corps du vieux Hilaire Ngouessi Guibinga, 89 ans, chef du canton Tandou (Fougamou, Ngounié), qui n’avait pas pu être inhumé après quatre jours de veillées funéraires et, après la lutte entre ses enfants et ses familles paternelle et maternelle a finalement été inhumé au forceps, le week-end dernier, à Mboukou, regroupement de villages situés sur l’axe Fougamou-Mouila.
Selon une source digne de foi, la dépouille du notable aurait été mise sous terre par des détenus de la prison centrale de Mouila, dans un nouveau caveau aménagé derrière le village, de commun accord avec sa progéniture. Cette décision a été prise par le gouverneur Michel Mouguiama, qui avait ordonné le renvoi du corps à la morgue à la suite des tensions apparues d’entre proches du défunt, qui avaient aménagé deux caveaux parallèles.
L’enterrement de l’octogénaire a eu lieu à l’insu des parents paternels et maternels. Ceux-ci ont, dès l’annonce de la nouvelle, introduit une requête auprès du tribunal de première instance de Mouila demandant l’exhumation du corps. Le pugilat entre les proches du chef de canton Tandou semble donc loin d’être terminé. Au regard de la radicalisation des positions des uns et des autres, l’opinion locale se demande ce qui se cache derrière cette affaire rocambolesque.
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