Faits divers

Un militaire gabonais tue son fils de 4 ans pour avoir mangé son repas de feuilles de manioc

Un militaire gabonais tue son fils de 4 ans pour avoir mangé son repas de feuilles de manioc
Un militaire gabonais tue son fils de 4 ans pour avoir mangé son repas de feuilles de manioc © 2021 D.R./Info241

Le Gabon ne désemplit pas d’être le théâtre des pires violences contre des enfants. Un militaire gabonais, Victorien Moundouma Bita, s’en est pris jeudi dernier, violement à double reprise sur son fils de 4 ans au Pk11, dans le 5e arrondissement de Libreville. Le crime du fils : avoir mangé à la place de son père un repas de feuilles de manioc, mets très prisés des gabonais. Dans une colère noire, le militaire roua de coups au point de finalement lui donner la mort. Un drame familial qui vaut déjà à cet agent de l’armée de l’air, les pires ennuis du monde en plus de devoir vivre avec ce crime impardonnable.

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Mise à jour du 31 décembre 2021 : Le militaire à l’origine de cet infanticide a été jeté ce 30 décembre à la prison centrale de Libreville. Il est sous mandat de dépôt pour avoir battu jusqu’à ce mort s’en suive son fils de 4 ans.

Manger le repas de son père peut vous conduire dans l’au-delà au Gabon. C’est le triste destin qu’aura eu le fils du caporal-chef Victorien Moundouma Bita qui portait également le même nom et prénom, Baroch Victorien Moundouma. Les faits se sont produits tout d’abord dans la journée du 16 décembre puis tard, dans la nuit de jeudi à vendredi. D’abord au cours de la mi-journée, quand le caporal-chef de l’armée de l’air gabonaise rentre du travail pour se recréer.

L’hôpital militaire où a rendu l’âme le garçonnet

Arrivé à son domicile du Pk11, le père constatera que le plat de feuilles de manioc confectionné par sa femme et mère du garçonnet avait été déjà mangé. Ivre de colère, le militaire va copieusement corriger son fils de 4 ans en l’absence de la mère. L’affaire aurait pu s’arrêter là puisque le père ira ensuite prendre l’air pour décompresser. Mais de retour à son domicile vers minuit, la colère du père n’était pas retombée. Cette fois, ivre d’alcool, il va de nouveau s’acharner sur le gamin avant que celui-ci ne s’écroule.

Réalisant la situation, Victorien Moundouma Bita conduira illico presto son fils à l’hôpital militaire du PK9. Au personnel de l’hôpital, il déclarera que son fils avait fait une grave chute pour justifier son état. Mais ce sera sans compter sur l’osculation du jeune patient par le médecin qui constatera que la victime avait bien subi des violences physiques. Le jeune gamin avait des fractures au niveau du bras gauche, du crane et de la mâchoire, parties du corps où le père fouettard avait décidé de martyriser son propre fils pour un repas.

L’alerte sera donnée à la brigade de gendarmerie du PK9 qui mettra aux arrêts le père violent avant d’être remis aux mains de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (B2) où il se trouve toujours. En attendant les suites judiciaires de son crime, sa possible radiation des forces armées aurait déjà été décidée en haut lieu. Un drame qui n’est pas sans rappeler la violence physique dont trop souvent victime les proches d’agent de forces de l’ordre au Gabon.

@info241.com
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